L’opus AFROJAZZMIX est très bien arrangé. C’est un magnifique album qui à travers sa musique, ses paroles, nous permet de nous évader, ce qui fait un bien fou, surtout en cette période hivernale. Sa musique est riche et variée, pour ne dire qu’une chose, c’est tout simplement la crème de la crème. Procurez-vous le vite!
« Le talent c’est Dieu qui le donne, ensuite il faut beaucoup travailler en étant très exigeant envers soi-même. Dans ce métier, on n’a jamais fini d’apprendre ! «
Travailler aux côtés d’artistes confirmés est enrichissant et vous pousse à rêver d’être au-devant de la scène. J’ai bossé dans l’ombre en attendant tranquillement mon heure.
Vous êtes complet musicalement parlant, vous êtes auteur, compositeur, interprète, arrangeur, chef d’orchestre, d’où vous vient tout ce talent ?
Le talent c’est Dieu qui le donne, ensuite il faut beaucoup travailler en étant très exigeant envers soi-même. Dans ce métier, on n’a jamais fini d’apprendre.
Combien de temps avez-vous mis pour travailler sur cet opus ?
J’y ai passé cinq années durant lesquelles je m’accordais de longues pauses pouvant aller jusqu’à un an. Ceci pour écouter et me remettre en question. Cela dit, j’avais beaucoup de pression pour ma première sortie car je me savais très attendu. Aujourd’hui avec du recul, je dirai que cela valait vraiment la peine de prendre son temps.
AFROJAZZMIX comporte 14 titres, quels y sont les thèmes abordés ? (la photo de l’album)
L’injustice, l’amour au sens large, avoir la foi en Dieu, prodiguer les conseils, sont les principaux thèmes abordés dans AFROJAZZMIX. Le plus difficile a été de pouvoir associer une couleur musicale appropriée et accessible à un plus large public tout en gardant ma personnalité.
Votre musique est pointilleuse, réfléchie c’est une musique d’initié, n’avez-vous pas peur que la populace ne s’y reconnaisse pas, et n’adhère pas ?
Ma musique est peut être raffinée mais pas exclusivement élitiste. A mon humble avis, ce n’est qu’une question de sensibilité, et dans toutes les couches de la société, on retrouve des personnes qui en connaissent un rayon en matière de musique.
Selon vous que faudrait-il faire pour que la nouvelle génération écoute aussi, ce genre de musique ?
Mettre ce type de musique à la portée du public jeune, en les rejoignant dans leurs habitudes, réseaux sociaux et autres. Leur donner la possibilité d’assister aux concerts à des tarifs préférentiels afin de contribuer à élargir leurs horizons culturels.
Votre musique est sans aucun doute dans la lignée de celle de Richard Bona complète, et enrichissante, qu’en pensez-vous ?
Au risque d’être banal, je dirai qu’en effet, Richard et moi avons des points en commun : jouer du même instrument, porter le même prénom, être originaire du même pays, avoir la même culture musicale, et surtout, aimer le Ndolè (plat camerounais). Cela dit nous avons joué dans les mêmes clubs depuis le Cameroun alors que nous étions à nos débuts. Nous sommes amis dans la vie, mais pas des clones l’un de l’autre.
Aux jours d’aujourd’hui, quelle est l’évolution de la musique camerounaise ?
La musique Camerounaise est riche et variée mais plus assez encadrée pour lui redonner son identité d’antan. Elle doit évoluer bien sûr tout en gardant son authenticité non sans veiller aux textes que véhiculent ces chansons car notre jeunesse ne pourra reproduire que ce qu’elle entend. D’ailleurs si on fait un retour en arrière on comprend combien les textes de nos ainés nous ont enrichis. Maintenant il faut ajouter à tous ces problèmes, les images sur certains clips vidéo et bien évidemment pour couronner tout, la piraterie, ce fléau qui contribue à appauvrir l’artiste.
Une réelle volonté politique afin d’éradiquer dans un premier temps ce problème ensuite redonner à la musique Camerounaise toute sa place dans la cour des grands de façon universelle.
A quand une tournée et des concerts ?
Les tournées se font déjà, et avec mes collaborateurs, nous travaillons pour un planning plus riche dans l’année.
Quels sont vos projets ?
J’aimerai donner un grand concert à Paris, puis faire une tournée au Cameroun avec mes musiciens. Ensuite, finir l’installation de mon nouveau studio d’enregistrement. En marge de ces activités musicales, j’ai à cœur de m’investir dans des actions humanitaires, apporter ma modeste contribution aux associations qui œuvrent dans le social, être utile à la société.
REALISE PAR STEVYNE N’ZABA
Paru dans le Diasporas-News n°47 de Décembre 2013
Vous avez travaillé en tant que bassiste, pour Salif Keïta, Manu Dibango, Lokua Kanza, entre autres. Aujourd’hui, vous vous lancez, quel a été l’élément déclencheur ?
Travailler aux côtés d’artistes confirmés est enrichissant et vous pousse à rêver d’être au-devant de la scène. J’ai bossé dans l’ombre en attendant tranquillement mon heure.
Vous êtes complet musicalement parlant, vous êtes auteur, compositeur, interprète, arrangeur, chef d’orchestre, d’où vous vient tout ce talent ?
Le talent c’est Dieu qui le donne, ensuite il faut beaucoup travailler en étant très exigeant envers soi-même. Dans ce métier, on n’a jamais fini d’apprendre.
Combien de temps avez-vous mis pour travailler sur cet opus ?
J’y ai passé cinq années durant lesquelles je m’accordais de longues pauses pouvant aller jusqu’à un an. Ceci pour écouter et me remettre en question. Cela dit, j’avais beaucoup de pression pour ma première sortie car je me savais très attendu. Aujourd’hui avec du recul, je dirai que cela valait vraiment la peine de prendre son temps.
AFROJAZZMIX comporte 14 titres, quels y sont les thèmes abordés ? (la photo de l’album)
L’injustice, l’amour au sens large, avoir la foi en Dieu, prodiguer les conseils, sont les principaux thèmes abordés dans AFROJAZZMIX. Le plus difficile a été de pouvoir associer une couleur musicale appropriée et accessible à un plus large public tout en gardant ma personnalité.
Votre musique est pointilleuse, réfléchie c’est une musique d’initié, n’avez-vous pas peur que la populace ne s’y reconnaisse pas, et n’adhère pas ?
Ma musique est peut être raffinée mais pas exclusivement élitiste. A mon humble avis, ce n’est qu’une question de sensibilité, et dans toutes les couches de la société, on retrouve des personnes qui en connaissent un rayon en matière de musique.
Selon vous que faudrait-il faire pour que la nouvelle génération écoute aussi, ce genre de musique ?
Mettre ce type de musique à la portée du public jeune, en les rejoignant dans leurs habitudes, réseaux sociaux et autres. Leur donner la possibilité d’assister aux concerts à des tarifs préférentiels afin de contribuer à élargir leurs horizons culturels.
Votre musique est sans aucun doute dans la lignée de celle de Richard Bona complète, et enrichissante, qu’en pensez-vous ?
Au risque d’être banal, je dirai qu’en effet, Richard et moi avons des points en commun : jouer du même instrument, porter le même prénom, être originaire du même pays, avoir la même culture musicale, et surtout, aimer le Ndolè (plat camerounais). Cela dit nous avons joué dans les mêmes clubs depuis le Cameroun alors que nous étions à nos débuts. Nous sommes amis dans la vie, mais pas des clones l’un de l’autre.
Aux jours d’aujourd’hui, quelle est l’évolution de la musique camerounaise ?
La musique Camerounaise est riche et variée mais plus assez encadrée pour lui redonner son identité d’antan. Elle doit évoluer bien sûr tout en gardant son authenticité non sans veiller aux textes que véhiculent ces chansons car notre jeunesse ne pourra reproduire que ce qu’elle entend. D’ailleurs si on fait un retour en arrière on comprend combien les textes de nos ainés nous ont enrichis. Maintenant il faut ajouter à tous ces problèmes, les images sur certains clips vidéo et bien évidemment pour couronner tout, la piraterie, ce fléau qui contribue à appauvrir l’artiste.
Une réelle volonté politique afin d’éradiquer dans un premier temps ce problème ensuite redonner à la musique Camerounaise toute sa place dans la cour des grands de façon universelle.
A quand une tournée et des concerts ?
Les tournées se font déjà, et avec mes collaborateurs, nous travaillons pour un planning plus riche dans l’année.
Quels sont vos projets ?
J’aimerai donner un grand concert à Paris, puis faire une tournée au Cameroun avec mes musiciens. Ensuite, finir l’installation de mon nouveau studio d’enregistrement. En marge de ces activités musicales, j’ai à cœur de m’investir dans des actions humanitaires, apporter ma modeste contribution aux associations qui œuvrent dans le social, être utile à la société.
REALISE PAR STEVYNE N’ZABA
Paru dans le Diasporas-News n°47 de Décembre 2013