
« Si les Français restent, ce sera le génocide », lance, furieux, le commandant Adam Ali Mahamat, un ex-rebelle de la Séléka au camp Beal, le siège du ministère centrafricain de la Défense à Bangui.
Cantonné comme ses hommes depuis l’arrivée de soldats français qui ont ordre de les désarmer, il ne cache pas sa ranc?ur et sa colère.
Les combattants de la Séléka, une coalition hétéroclite de groupes armés, principalement musulmans, ont pris le pouvoir par les armes en mars 2013 dans un pays à majorité chrétien et animiste. Depuis, ils ont commis de graves exactions contre les civils chrétiens, qui, à leur tour, ont constitué des milices pour attaquer des musulmans. Ces violences ont provoqué l’intervention armée de la France, dont les soldats ont entamé lundi le désarmement des milices.
Comme beaucoup d’éléments Séléka et de musulmans, le commandant fait part du malaise ressenti après l’intervention française. Il reproche aux Français d’avoir désarmé des Séléka, puis de les avoir ensuite laissés en pâture à la foule vengeresse.
De nombreux anciens Séléka ont ainsi été lynchés par des chrétiens peu de temps après avoir été désarmés, selon des témoignages.
« La France est en train de commettre une grande erreur. Ils disent qu’il sont là pour protéger les civils. Mais, un Séléka désarmé devient un civil. C’est un citoyen, pourquoi ne les protègent-t-ils pas? C’est injuste. L’armée française a pris la voie des chrétiens et laisse les musulmans en chemin. Elle n’est pas impartiale », dit-il.
Ancien militaire de carrière qui a aidé François Bozizé à prendre le pouvoir en 2003, Adam Ali Mahamat a pris le maquis quatre ans plus tard pour rejoindre la CPJP, mouvement rebelle constituant l’épine dorsale de la Séléka.
Il a fait partie de l’offensive victorieuse en mars. « On a été intégré à l’armée nationale il y a deux mois. On nous a dit de rester cantonnés. Je suis un soldat, j’obéis aux ordres », explique-t-il.
Cantonné comme ses hommes depuis l’arrivée de soldats français qui ont ordre de les désarmer, il ne cache pas sa ranc?ur et sa colère.
Les combattants de la Séléka, une coalition hétéroclite de groupes armés, principalement musulmans, ont pris le pouvoir par les armes en mars 2013 dans un pays à majorité chrétien et animiste. Depuis, ils ont commis de graves exactions contre les civils chrétiens, qui, à leur tour, ont constitué des milices pour attaquer des musulmans. Ces violences ont provoqué l’intervention armée de la France, dont les soldats ont entamé lundi le désarmement des milices.
Comme beaucoup d’éléments Séléka et de musulmans, le commandant fait part du malaise ressenti après l’intervention française. Il reproche aux Français d’avoir désarmé des Séléka, puis de les avoir ensuite laissés en pâture à la foule vengeresse.
De nombreux anciens Séléka ont ainsi été lynchés par des chrétiens peu de temps après avoir été désarmés, selon des témoignages.
« La France est en train de commettre une grande erreur. Ils disent qu’il sont là pour protéger les civils. Mais, un Séléka désarmé devient un civil. C’est un citoyen, pourquoi ne les protègent-t-ils pas? C’est injuste. L’armée française a pris la voie des chrétiens et laisse les musulmans en chemin. Elle n’est pas impartiale », dit-il.
Ancien militaire de carrière qui a aidé François Bozizé à prendre le pouvoir en 2003, Adam Ali Mahamat a pris le maquis quatre ans plus tard pour rejoindre la CPJP, mouvement rebelle constituant l’épine dorsale de la Séléka.
Il a fait partie de l’offensive victorieuse en mars. « On a été intégré à l’armée nationale il y a deux mois. On nous a dit de rester cantonnés. Je suis un soldat, j’obéis aux ordres », explique-t-il.