samedi, février 15, 2025
AccueilNon classéNetanyahu au Vatican et en Italie: voyage papal et dossier iranien

Netanyahu au Vatican et en Italie: voyage papal et dossier iranien

Netanyahu au Vatican et en Italie: voyage papal et dossier iranien
Les relations entre le Saint-Siège et Israël ont été examinées « avec comme objectif de parvenir à une rapide conclusion de l’accord (bilatéral) en préparation », a ajouté un bref communiqué publié, après un entretien de moins d’une demi-heure dans la bibliothèque du pape, dans une atmosphère un peu terne, selon les journalistes sur place.
Il a été suivi d’un autre entretien avec le nouveau secrétaire d’État Pietro Parolin.
« La situation politique et sociale complexe au Moyen-Orient » et « la reprise des négociations entre Palestiniens et Israéliens » ont été au menu. Le pape a émis le souhait qu’elles aboutissent à « une solution juste et durable, dans le respect des droits des deux parties », a indiqué le communiqué, sans aucune originalité.
L’absence de précisions sur la visite de François, probablement en mai prochain, qui devrait  inclure Israël, les Territoires palestiniens et la Jordanie, s’explique par la présence sur place d’une équipe du Vatican pour la préparer, indique-t-on de sources informées.
Il était improbable que le Vatican, soucieux de ne privilégier aucun des protagonistes en Terre Sainte, annonce lundi la visite.
M. Netanyahu a été précédé au Saint-Siège par le président Shimon Peres, le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le roi de Jordanie Abdallah II.
Le pape argentin est apprécié en Israël pour ses très bons rapports avec la communauté juive d’Argentine.
Un des scénarios évoqués ces derniers mois a été celui d’un voyage commun avec le patriarche orthodoxe de Constantinople, Bartholomée, pour le cinquantième anniversaire de la visite historique de Paul VI et du patriarche Athenagoras en 1964 en Terre Sainte.
Les relations entre Israël et le Saint-Siège sont assez bonnes mais aussi marquées par de laborieuses négociations sur les contentieux juridico-financiers relatifs aux biens de l’Église. Le statut de la ville sainte de Jérusalem, les mécontentements des communautés catholiques qui dénoncent la construction d’un mur de séparation sur leurs terres, et, plus généralement, la situation minoritaire des chrétiens — 2% des Israéliens– sont également à l’ordre du jour.
Le dirigeant israélien a offert au pape un livre de son père historien Benzion Netanyahu, « Les origines de l’Inquisition dans l’Espagne du quinzième siècle », dans lequel celui-ci soutenait que les catholiques ont alors défendu les juifs espagnols.
En dédicace, il a écrit: « A sa Sainteté le pape François, un grand pasteur de notre héritage commun ». 
M. Netanyahu devait évoquer devant M. Letta sa préoccupation première sur le danger d’une bombe atomique iranienne, qu’il n’a de cesse de dénoncer.
On ne sait pas si le thème a figuré dans les entretiens avec François. Le communiqué du Vatican n’y fait pas référence. 
Le Saint-Siège plaide sans cesse pour le désarmement nucléaire mais est aussi intéressé par des relations cordiales avec la République islamique qui a un rôle clé dans toute la région.
Le nouveau président modéré Hassan Rohani a affirmé récemment que « l’Iran et le Saint-Siège ont des objectifs similaires ». 
« Oubliez vos illusions: l’Iran cherche la bombe atomique et c’est un régime qui soutient le terrorisme », avait prévenu dimanche M. Netanyahu dans la synagogue de Rome, à la suite de l’accord des grandes puissances et de l’Iran à Genève sur le dossier du nucléaire.
Avec le gouvernement italien, la signature d’une dizaine d’accords était aussi prévue. Mais également un tour d’horizon international entre M. Netanyahu et un gouvernement dont la diplomatie est traditionnellement très active dans tout le Moyen-Orient. 
Afp

RELATED ARTICLES

Most Popular

Recent Comments