
Selon cette source, Francis Collomp, au moment de son évasion, était bien aux mains du groupe islamiste nigérian Ansaru, qui avait revendiqué son enlèvement.
Les autres membres du groupe qui le détiennent sont sans doute à proximité mais il ne les croise pas. « Il court quelque 5 km et trouve une moto taxi qui l’emmène dans un poste de police à Zaria ».
A Zaria, l’angoisse est toujours au rendez-vous. « Il y avait un pourcentage non négligeable de risques qu’il se fasse rattraper. Quand le commissariat a été mis sous tension, les policiers, en attendant les renforts, ont vu le moment où les membres d’Ansaru allaient débarquer et où ça allait se terminer dans un bain de sang », raconte la source.
De Zaria, Francis Collomp est finalement « transféré dans un véhicule sous escorte nigériane » jusqu’à Kaduna (à quelque 300 km au sud de Zaria), zone dans laquelle il était alors en sécurité.
« On a attendu de l’avoir sous notre protection pour prévenir le président (François Hollande) et lui dire que c’était fait », observe la même source.
En visite officielle en Israël, le chef de l’Etat français avait salué le « courage exceptionnel » de Francis Collomp qui a recouvré la liberté comme dans « un livre d’aventures ». Dimanche, l’ex-otage avait été transféré à Abuja où est venu le chercher le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.
L’ex-otage s’est montré « étonnamment alerte, fatigué bien sûr comme quelqu’un qui n’a pas dormi depuis un certain temps, très amaigri mais ayant toute sa tête, tous les bons réflexes, hyper combatif ». « Il est étonnant, c’est un vrai combattant, il ne s’est jamais laissé aller pendant sa détention, il a rempli des cahiers entiers de réflexions sur les éoliennes et autres systèmes d’ingéniérie dont il est spécialiste », a souligné la même source.
L’ingénieur de 63 ans, avait été enlevé le 19 décembre 2012, par une trentaine d’hommes d’Ansaru, dans le nord du Nigeria où il travaillait pour le fabricant français d’éoliennes Vergnet. Il est arrivé lundi matin à Paris où il a subi des examens approfondis à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce.
Les autres membres du groupe qui le détiennent sont sans doute à proximité mais il ne les croise pas. « Il court quelque 5 km et trouve une moto taxi qui l’emmène dans un poste de police à Zaria ».
A Zaria, l’angoisse est toujours au rendez-vous. « Il y avait un pourcentage non négligeable de risques qu’il se fasse rattraper. Quand le commissariat a été mis sous tension, les policiers, en attendant les renforts, ont vu le moment où les membres d’Ansaru allaient débarquer et où ça allait se terminer dans un bain de sang », raconte la source.
De Zaria, Francis Collomp est finalement « transféré dans un véhicule sous escorte nigériane » jusqu’à Kaduna (à quelque 300 km au sud de Zaria), zone dans laquelle il était alors en sécurité.
« On a attendu de l’avoir sous notre protection pour prévenir le président (François Hollande) et lui dire que c’était fait », observe la même source.
En visite officielle en Israël, le chef de l’Etat français avait salué le « courage exceptionnel » de Francis Collomp qui a recouvré la liberté comme dans « un livre d’aventures ». Dimanche, l’ex-otage avait été transféré à Abuja où est venu le chercher le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.
L’ex-otage s’est montré « étonnamment alerte, fatigué bien sûr comme quelqu’un qui n’a pas dormi depuis un certain temps, très amaigri mais ayant toute sa tête, tous les bons réflexes, hyper combatif ». « Il est étonnant, c’est un vrai combattant, il ne s’est jamais laissé aller pendant sa détention, il a rempli des cahiers entiers de réflexions sur les éoliennes et autres systèmes d’ingéniérie dont il est spécialiste », a souligné la même source.
L’ingénieur de 63 ans, avait été enlevé le 19 décembre 2012, par une trentaine d’hommes d’Ansaru, dans le nord du Nigeria où il travaillait pour le fabricant français d’éoliennes Vergnet. Il est arrivé lundi matin à Paris où il a subi des examens approfondis à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce.