
La Brésilienne Ana Paula Alminhana Maciel, le Néo-zélandais David John Haussmann, l’Argentin Miguel Hernan Perz Orzi et le Polonais Tomasz Dziemianczuk, arrêtés en septembre avec 26 autres membres d’équipage, vont être relâchés après avoir versé leur caution.
En revanche, l’Australien Colin Russell avait vu lundi sa détention provisoire prolongée de trois mois, jusqu’au 24 février, au premier jour de ces audiences à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), où les 30 militants ont récemment été transférés après avoir d’abord été incarcérés à Mourmansk, le port russe de la mer de Barents.
L’ONG a publié une photo de la Brésilienne, la première étrangère libérée sous caution, souriante au moment de l’annonce de la décision du tribunal.
« C’est la nouvelle la plus joyeuse que j’ai reçue depuis deux mois, mais justice sera faite uniquement lorsque toutes les charges absurdes auront été levées », a réagi Rosangela Maciel, la mère de la jeune femme de 31 ans, dans un communiqué diffusé par Greenpeace.
Lundi, trois Russes — le porte-parole Andreï Allakhverdov, le médecin de bord Ekaterina Zaspa et le photographe pigiste Denis Siniakov — ont bénéficié d’une mesure similaire. Leur caution s’est élevée pour chacun à deux millions de roubles (45.000 euros).
L’ONG a annoncé vouloir déposer dès mardi la somme nécessaire pour la libération des premiers militants. Selon l’avocat du photographe Denis Siniakov, interrogé par la radio Echo de Moscou, les militants dont l’audience a eu lieu lundi pourraient être relâchés dès mardi.
En revanche, l’Australien Colin Russell avait vu lundi sa détention provisoire prolongée de trois mois, jusqu’au 24 février, au premier jour de ces audiences à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), où les 30 militants ont récemment été transférés après avoir d’abord été incarcérés à Mourmansk, le port russe de la mer de Barents.
L’ONG a publié une photo de la Brésilienne, la première étrangère libérée sous caution, souriante au moment de l’annonce de la décision du tribunal.
« C’est la nouvelle la plus joyeuse que j’ai reçue depuis deux mois, mais justice sera faite uniquement lorsque toutes les charges absurdes auront été levées », a réagi Rosangela Maciel, la mère de la jeune femme de 31 ans, dans un communiqué diffusé par Greenpeace.
Lundi, trois Russes — le porte-parole Andreï Allakhverdov, le médecin de bord Ekaterina Zaspa et le photographe pigiste Denis Siniakov — ont bénéficié d’une mesure similaire. Leur caution s’est élevée pour chacun à deux millions de roubles (45.000 euros).
L’ONG a annoncé vouloir déposer dès mardi la somme nécessaire pour la libération des premiers militants. Selon l’avocat du photographe Denis Siniakov, interrogé par la radio Echo de Moscou, les militants dont l’audience a eu lieu lundi pourraient être relâchés dès mardi.

La justice russe a libéré mardi sous caution quatre membres de l’équipage du navire de Greenpeace arraisonné en septembre après une action contre une plateforme pétrolière, portant à sept le nombre de militants qui vont être relâchés.
Kumi Naidoo, le directeur exécutif de Greenpeace, a tenu à souligner que les charges n’avaient pas été levées.
« Nous n’avons aucune idée des conditions dans lesquelles vont vivre nos amis lorsqu’ils seront relâchés, s’ils seront assignés à résidence ou s’ils auront le droit de sortir dehors », a-t-il dit.
« Ce dont nous sommes certains, c’est qu’ils sont toujours inculpés et qu’ils risquent des années de prison s’ils sont condamnés pour ce crime qu’ils n’ont pas commis », a-t-il poursuivi.
M. Naidoo a ajouté que Greenpeace avait de plus le « coeur brisé » pour le militant australien dont la détention a été maintenue, Colin Russell.
Plusieurs tribunaux de Saint-Pétersbourg ont entamé lundi l’examen de la détention provisoire des 30 membres d’équipage du navire de Greenpeace, dont le délai initial de détention de deux mois expire le 24 novembre.
Greenpeace avait annoncé vendredi que le comité d’enquête, principal organe chargé des investigations criminelles en Russie, souhaitait le maintien en détention de l’équipage pour trois mois supplémentaires, pour « complément d’enquête ».
Le navire Arctic Sunrise de Greenpeace avait été arraisonné en septembre par un commando héliporté après une action contre une plate-forme pétrolière du géant russe Gazprom dans l’Arctique.
Quelques membres de l’ONG, à bord de canots pneumatiques, avaient tenté de grimper sur la plateforme pour y installer une bannière dénonçant les risques environnementaux.
Les 30 membres d’équipage ont été inculpés de « piraterie », puis, fin octobre, de « hooliganisme ».
Il n’a pas été clairement indiqué si la première accusation, passible de 15 ans de prison, avait été levée, la seconde étant passible de sept ans.
La détention de l’équipage de l’Arctic Sunrise a provoqué un tollé dans la société civile à l’échelle internationale.
Des célébrités comme Madonna ou Paul McCartney ont appelé à leur libération et les actions de protestations se sont multipliées dans le monde.
Le tribunal international du droit de la mer, qui siège à Hambourg, en Allemagne, doit rendre sa décision le 22 novembre sur l’affaire. Cette juridiction des Nations unies, compétente pour régler les litiges maritimes, a été saisie par les Pays-Bas car l’Arctic Sunrise bat pavillon néerlandais.
La Russie a décidé d’ignorer cette procédure.
Kumi Naidoo, le directeur exécutif de Greenpeace, a tenu à souligner que les charges n’avaient pas été levées.
« Nous n’avons aucune idée des conditions dans lesquelles vont vivre nos amis lorsqu’ils seront relâchés, s’ils seront assignés à résidence ou s’ils auront le droit de sortir dehors », a-t-il dit.
« Ce dont nous sommes certains, c’est qu’ils sont toujours inculpés et qu’ils risquent des années de prison s’ils sont condamnés pour ce crime qu’ils n’ont pas commis », a-t-il poursuivi.
M. Naidoo a ajouté que Greenpeace avait de plus le « coeur brisé » pour le militant australien dont la détention a été maintenue, Colin Russell.
Plusieurs tribunaux de Saint-Pétersbourg ont entamé lundi l’examen de la détention provisoire des 30 membres d’équipage du navire de Greenpeace, dont le délai initial de détention de deux mois expire le 24 novembre.
Greenpeace avait annoncé vendredi que le comité d’enquête, principal organe chargé des investigations criminelles en Russie, souhaitait le maintien en détention de l’équipage pour trois mois supplémentaires, pour « complément d’enquête ».
Le navire Arctic Sunrise de Greenpeace avait été arraisonné en septembre par un commando héliporté après une action contre une plate-forme pétrolière du géant russe Gazprom dans l’Arctique.
Quelques membres de l’ONG, à bord de canots pneumatiques, avaient tenté de grimper sur la plateforme pour y installer une bannière dénonçant les risques environnementaux.
Les 30 membres d’équipage ont été inculpés de « piraterie », puis, fin octobre, de « hooliganisme ».
Il n’a pas été clairement indiqué si la première accusation, passible de 15 ans de prison, avait été levée, la seconde étant passible de sept ans.
La détention de l’équipage de l’Arctic Sunrise a provoqué un tollé dans la société civile à l’échelle internationale.
Des célébrités comme Madonna ou Paul McCartney ont appelé à leur libération et les actions de protestations se sont multipliées dans le monde.
Le tribunal international du droit de la mer, qui siège à Hambourg, en Allemagne, doit rendre sa décision le 22 novembre sur l’affaire. Cette juridiction des Nations unies, compétente pour régler les litiges maritimes, a été saisie par les Pays-Bas car l’Arctic Sunrise bat pavillon néerlandais.
La Russie a décidé d’ignorer cette procédure.