
Rob Ford se présente comme le défenseur des contribuables de la ville et a beau jeu de mettre en garde son conseil contre toute procédure en justice longue et forcément coûteuse.
Les conseillers municipaux n’ont eu que faire de ces menaces et à 39 voix contre trois (dont celle du maire et de son frère Doug), ils ont adopté une motion qui transfère au numéro deux de la municipalité, Norm Kelly, le pouvoir de nommer les présidents des différentes commissions, et qui interdit au maire de remplacer son adjoint.
A 41 voix contre deux, le conseil a ensuite remis à M. Kelly l’autorité pour diriger la gestion de la quatrième ville d’Amérique du Nord en cas de situation d’urgence.
A sa sortie Norm Kelly a salué l’attitude du maire Ford qui « a fait preuve d’humilité ». Une attitude appréciée de ses collègues, a-t-il dit en référence aux débordements grossiers de Rob Ford la veille dans les couloirs de la mairie.
Intervention peu probable du gouvernement
Les élus doivent se prononcer lundi sur une proposition qui verrait M. Kelly succéder à Rob Ford à la tête du comité exécutif de la ville et qui réduirait aussi le budget du bureau de l’édile à l’enveloppe prévue pour un simple conseiller.
Les motions déjà adoptées, et celles qui suivront, « cherchent à contenir le maire afin qu’il ne ternisse pas davantage la réputation du conseil et de la ville », a expliqué le conseiller John Fillion. « Nous ne pouvons pas contrôler son comportement, mais nous pouvons par contre nous assurer que les affaires de la ville se poursuivent normalement, peut-être même mieux qu’à l’habitude », a-t-il ajouté.
Le conseil avait voté mercredi à une grande majorité en faveur d’une motion demandant à Rob Ford d’observer une pause temporaire afin de « régler ses problèmes personnels », ce qu’il a aussitôt refusé.
La Première ministre de la province de l’Ontario, dont Toronto est la capitale, s’est réjouie vendredi de l’adoption des motions dépouillant M. Ford de plusieurs de ses prérogatives. Elle y a vu la preuve que « le conseil est déterminé à faire son travail », ce qui, selon elle, repousse toute nécessité d’intervention de la part du gouvernement de la province.
La veille, la Première ministre Kathleen Wynne avait ouvert la porte à une action de son gouvernement pour destituer le maire, mais seulement si le conseil municipal en exprimait clairement le besoin.
Cette affaire, qui a débuté avec des révélations dans la presse en mai, ne cesse de faire les choux gras des médias, notamment des émissions d’humour aux États-Unis, depuis que la police a confirmé il y a deux semaines l’existence d’une vidéo où M. Ford apparaît en train de fumer ce qui semble être du crack.
Les conseillers municipaux n’ont eu que faire de ces menaces et à 39 voix contre trois (dont celle du maire et de son frère Doug), ils ont adopté une motion qui transfère au numéro deux de la municipalité, Norm Kelly, le pouvoir de nommer les présidents des différentes commissions, et qui interdit au maire de remplacer son adjoint.
A 41 voix contre deux, le conseil a ensuite remis à M. Kelly l’autorité pour diriger la gestion de la quatrième ville d’Amérique du Nord en cas de situation d’urgence.
A sa sortie Norm Kelly a salué l’attitude du maire Ford qui « a fait preuve d’humilité ». Une attitude appréciée de ses collègues, a-t-il dit en référence aux débordements grossiers de Rob Ford la veille dans les couloirs de la mairie.
Intervention peu probable du gouvernement
Les élus doivent se prononcer lundi sur une proposition qui verrait M. Kelly succéder à Rob Ford à la tête du comité exécutif de la ville et qui réduirait aussi le budget du bureau de l’édile à l’enveloppe prévue pour un simple conseiller.
Les motions déjà adoptées, et celles qui suivront, « cherchent à contenir le maire afin qu’il ne ternisse pas davantage la réputation du conseil et de la ville », a expliqué le conseiller John Fillion. « Nous ne pouvons pas contrôler son comportement, mais nous pouvons par contre nous assurer que les affaires de la ville se poursuivent normalement, peut-être même mieux qu’à l’habitude », a-t-il ajouté.
Le conseil avait voté mercredi à une grande majorité en faveur d’une motion demandant à Rob Ford d’observer une pause temporaire afin de « régler ses problèmes personnels », ce qu’il a aussitôt refusé.
La Première ministre de la province de l’Ontario, dont Toronto est la capitale, s’est réjouie vendredi de l’adoption des motions dépouillant M. Ford de plusieurs de ses prérogatives. Elle y a vu la preuve que « le conseil est déterminé à faire son travail », ce qui, selon elle, repousse toute nécessité d’intervention de la part du gouvernement de la province.
La veille, la Première ministre Kathleen Wynne avait ouvert la porte à une action de son gouvernement pour destituer le maire, mais seulement si le conseil municipal en exprimait clairement le besoin.
Cette affaire, qui a débuté avec des révélations dans la presse en mai, ne cesse de faire les choux gras des médias, notamment des émissions d’humour aux États-Unis, depuis que la police a confirmé il y a deux semaines l’existence d’une vidéo où M. Ford apparaît en train de fumer ce qui semble être du crack.