
« Deux morts et 25 blessés ont été admis jusqu’ici dans les hôpitaux de Tripoli », a indiqué à l’AFP ce porte-parole sous couvert de l’anonymat, faisant état de « bilan provisoire ».
Le président du Conseil local de Tripoli (équivalent de mairie), Sadat al-Badri, avait affirmé auparavant que quatre personnes avaient été blessées par ces tirs.
En début d’après-midi, des centaines de manifestants se sont approchés du QG de cette milice originaire de Misrata (à l’est de Tripoli), dans le quartier de Gharghour. Des membres de cette milice ont alors tiré des rafales en l’air à la mitraillette et aux canons anti-aérien, pour tenter de les disperser.
Mais devant la persévérance des protestataires, les hommes armés ont tiré sur eux, selon un journaliste de l’AFP qui a vu deux blessés, dont l’un touché au ventre.
Un chef de cette milice a indiqué à la chaîne privée al-Naba que des manifestants avaient tiré en premier sur le QG.
Vendredi, dans leurs prêches, les imams avaient appelé les Tripolitains à manifester contre les milices, relayant les appels du mufti (la plus haute autorité religieuse du pays) ainsi que du Conseil local de la ville.
Les Tripolitains protestent régulièrement contre la présence de factions armées venues d’autres localités et qui avaient participé à la libération de Tripoli du régime Kadhafi en août 2011, mais n’avaient pas quitté la capitale.
Les autorités de transition ont sommé à plusieurs reprises ces milices de quitter la capitale, en vain.
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Au moins deux personnes ont été tuées et 25 autres blessés vendredi dans le sud de Tripoli lorsqu’une milice a tiré sur des centaines de manifestants qui réclamaient son départ de la ville, a indiqué à l’AFP un porte-parole du ministère de la Santé.
« Deux morts et 25 blessés ont été admis jusqu’ici dans les hôpitaux de Tripoli », a indiqué à l’AFP ce porte-parole sous couvert de l’anonymat, faisant état de « bilan provisoire ».
Le président du Conseil local de Tripoli (équivalent de mairie), Sadat al-Badri, avait affirmé auparavant que quatre personnes avaient été blessées par ces tirs.
En début d’après-midi, des centaines de manifestants se sont approchés du QG de cette milice originaire de Misrata (à l’est de Tripoli), dans le quartier de Gharghour. Des membres de cette milice ont alors tiré des rafales en l’air à la mitraillette et aux canons anti-aérien, pour tenter de les disperser.
Mais devant la persévérance des protestataires, les hommes armés ont tiré sur eux, selon un journaliste de l’AFP qui a vu deux blessés, dont l’un touché au ventre.
Un chef de cette milice a indiqué à la chaîne privée al-Naba que des manifestants avaient tiré en premier sur le QG.
Vendredi, dans leurs prêches, les imams avaient appelé les Tripolitains à manifester contre les milices, relayant les appels du mufti (la plus haute autorité religieuse du pays) ainsi que du Conseil local de la ville.
Les Tripolitains protestent régulièrement contre la présence de factions armées venues d’autres localités et qui avaient participé à la libération de Tripoli du régime Kadhafi en août 2011, mais n’avaient pas quitté la capitale.
Les autorités de transition ont sommé à plusieurs reprises ces milices de quitter la capitale, en vain.