
Quarante personnes ont été tuées et 300 maisons incendiées la semaine dernière dans deux attaques du groupe islamiste Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, a annoncé lundi un responsable local.
La première attaque a eu lieu dans la localité de Bama, dans l’Etat de Borno, fief historique du mouvement islamiste.
« Quelque 70 hommes armés à bord d’environ 15 motos et pick up ont attaqué le village tard jeudi », a déclaré Baba Shehu, un responsable du gouvernement local. « Ils ont abattu 27 personnes et en ont blessé 12 (…) Environ 300 maisons ont été incendiées ».
Treize passagers d’un bus ont par ailleurs été tués dans la même région samedi, a indiqué M. Shehu. « Ils ont été pris dans une embuscade des militants (islamistes) et tués de sang-froid », a ajouté M. Shehu sans donner de détails.
Il était difficile d’obtenir des précisions sur ces violences.
L’accès aux téléphones portables de la zone est en effet coupé depuis mai, où le président nigérian Goodluck Jonathan a déclaré l’état d’urgence et lancé une vaste offensive militaire couvrant trois Etats du nord-est pour écraser quatre ans d’insurrection de Boko Haram.
M. Shehu, qui s’adressait aux journalistes à Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno, a ajouté que les assaillants avaient détruit 40 boutiques, tué du bétail et volé quelque quatre millions de nairas ($25,000, 19,000 euros) à des habitants de Bama.
Boko Haram a été incriminé par des témoins et des survivants pour l’attaque samedi, également dans l’Etat de Borno, d’un cortège nuptial où plus de trente personnes ont été tuées.
Le groupe extrémiste revendique la création d’un Etat islamique dans le Nord du Nigeria, majoritairement musulman, au contraire du Sud, à majorité chrétienne. Il s’est scindé récemment en plusieurs factions.
Les attaques de Boko Haram et leur répression sanglante ont fait au moins 3.600 morts depuis 2009 selon l’ONG Human Rights Watch.
Le président Jonathan devra décider le 14 décembre s’il reconduit où non l’état d’urgence.
La première attaque a eu lieu dans la localité de Bama, dans l’Etat de Borno, fief historique du mouvement islamiste.
« Quelque 70 hommes armés à bord d’environ 15 motos et pick up ont attaqué le village tard jeudi », a déclaré Baba Shehu, un responsable du gouvernement local. « Ils ont abattu 27 personnes et en ont blessé 12 (…) Environ 300 maisons ont été incendiées ».
Treize passagers d’un bus ont par ailleurs été tués dans la même région samedi, a indiqué M. Shehu. « Ils ont été pris dans une embuscade des militants (islamistes) et tués de sang-froid », a ajouté M. Shehu sans donner de détails.
Il était difficile d’obtenir des précisions sur ces violences.
L’accès aux téléphones portables de la zone est en effet coupé depuis mai, où le président nigérian Goodluck Jonathan a déclaré l’état d’urgence et lancé une vaste offensive militaire couvrant trois Etats du nord-est pour écraser quatre ans d’insurrection de Boko Haram.
M. Shehu, qui s’adressait aux journalistes à Maiduguri, capitale de l’Etat de Borno, a ajouté que les assaillants avaient détruit 40 boutiques, tué du bétail et volé quelque quatre millions de nairas ($25,000, 19,000 euros) à des habitants de Bama.
Boko Haram a été incriminé par des témoins et des survivants pour l’attaque samedi, également dans l’Etat de Borno, d’un cortège nuptial où plus de trente personnes ont été tuées.
Le groupe extrémiste revendique la création d’un Etat islamique dans le Nord du Nigeria, majoritairement musulman, au contraire du Sud, à majorité chrétienne. Il s’est scindé récemment en plusieurs factions.
Les attaques de Boko Haram et leur répression sanglante ont fait au moins 3.600 morts depuis 2009 selon l’ONG Human Rights Watch.
Le président Jonathan devra décider le 14 décembre s’il reconduit où non l’état d’urgence.