
La mort du chef des talibans pakistanais Hakimullah Mehsud tué par un drone américain ne va pas compromettre les pourparlers de paix entre les rebelles islamistes et le gouvernement d’Islamabad, a déclaré samedi le ministre pakistanais de l’Information, Pervez Rasheed.
« Nous pouvons dire cette fois-ci que ce tir de drone visait les pourparlers de paix, mais nous n’allons pas laisser mourir ces pourparlers », a déclaré M. Rasheed lors d’un point de presse. « La guerre ne fait qu’alimenter le feu, notre gouvernement veut jeter de l’eau sur la guerre et le feu » c’est pourquoi il est toujours favorable à un dialogue avec les talibans, a-t-il ajouté.
La frappe de drone vendredi contre le chef des talibans pakistanais dans la zone tribale du Waziristan du Nord est intervenue au moment même où le gouvernement pakistanais s’apprêtait à y envoyer une délégation dans l’espoir de lancer des pourparlers de paix formels avec les insurgés.
« Nous pouvons dire cette fois-ci que ce tir de drone visait les pourparlers de paix, mais nous n’allons pas laisser mourir ces pourparlers », a déclaré M. Rasheed lors d’un point de presse. « La guerre ne fait qu’alimenter le feu, notre gouvernement veut jeter de l’eau sur la guerre et le feu » c’est pourquoi il est toujours favorable à un dialogue avec les talibans, a-t-il ajouté.
La frappe de drone vendredi contre le chef des talibans pakistanais dans la zone tribale du Waziristan du Nord est intervenue au moment même où le gouvernement pakistanais s’apprêtait à y envoyer une délégation dans l’espoir de lancer des pourparlers de paix formels avec les insurgés.

De nombreux commentateurs et des personnalités politiques au Pakistan ont accusé les Etats-Unis d’avoir voulu « saboter » cette amorce de pourparlers en ciblant le chef des talibans du TTP, une alliance de factions islamistes armées ayant fait des milliers de morts depuis sa création il y a six ans.
Les autorités pakistanaises ont officiellement dénoncé cette frappe de drone, jugée « contre-productive » et considérée comme une atteinte à sa souveraineté.
Selon des responsables et des documents révélés au cours des dernières années, Islamabad a toutefois donné le feu vert à certaines de ces frappes controversées et même demandé aux Etats-Unis de viser certaines cibles sur son propre territoire.
Les autorités pakistanaises ont officiellement dénoncé cette frappe de drone, jugée « contre-productive » et considérée comme une atteinte à sa souveraineté.
Selon des responsables et des documents révélés au cours des dernières années, Islamabad a toutefois donné le feu vert à certaines de ces frappes controversées et même demandé aux Etats-Unis de viser certaines cibles sur son propre territoire.