
Le paludisme, maladie parasitaire transmise par les moustiques, tue environ 100.000 personnes par an au Cameroun, a indiqué jeudi le ministre de la Santé, André Mama Fouda, sur la radio d’Etat camerounaise.
« Nous frôlons les 100.000 décès dus au paludisme par an », a affirmé M. Mama Fouda lors d’une intervention consacrée à la résurgence de certaines maladies telles que le paludisme et la rage.
Parmi les cas de paludisme grave, « le taux de mortalité est de l’ordre de 20 à 25% », a-t-il détaillé. « Ce n’est pas un problème nouveau. Nous savons que le paludisme tue », a-t-il ajouté, précisant que le Cameroun était un pays « endémique au paludisme ».
« Nous notons depuis août plusieurs cas de paludisme graves dans la région de l’Extrême-Nord », a-t-il poursuivi. Selon des sources médicales citées par la radio et la télévision d’Etat, plus de 10.000 personnes atteintes de paludisme et près de « 600 décès » ont été enregistrés ces dernières semaines dans les hôpitaux de cette région.
En août 2011, le gouvernement camerounais avait lancé une campagne dénommée « K.O. Palu », censée permettre la distribution gratuite de près de neuf millions de moustiquaires contre le paludisme.
Début octobre, le groupe pharmaceutique britannique GSK a annoncé qu’il allait solliciter un premier feu vert scientifique européen pour un vaccin antipaludéen destiné aux enfants d’Afrique subsaharienne qui pourrait être commercialisé dès 2015, après des essais jugés « encourageants ».
Cette maladie est jugée responsable chaque année de quelque 660.000 morts en Afrique, surtout des enfants de moins de cinq ans, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
« Nous frôlons les 100.000 décès dus au paludisme par an », a affirmé M. Mama Fouda lors d’une intervention consacrée à la résurgence de certaines maladies telles que le paludisme et la rage.
Parmi les cas de paludisme grave, « le taux de mortalité est de l’ordre de 20 à 25% », a-t-il détaillé. « Ce n’est pas un problème nouveau. Nous savons que le paludisme tue », a-t-il ajouté, précisant que le Cameroun était un pays « endémique au paludisme ».
« Nous notons depuis août plusieurs cas de paludisme graves dans la région de l’Extrême-Nord », a-t-il poursuivi. Selon des sources médicales citées par la radio et la télévision d’Etat, plus de 10.000 personnes atteintes de paludisme et près de « 600 décès » ont été enregistrés ces dernières semaines dans les hôpitaux de cette région.
En août 2011, le gouvernement camerounais avait lancé une campagne dénommée « K.O. Palu », censée permettre la distribution gratuite de près de neuf millions de moustiquaires contre le paludisme.
Début octobre, le groupe pharmaceutique britannique GSK a annoncé qu’il allait solliciter un premier feu vert scientifique européen pour un vaccin antipaludéen destiné aux enfants d’Afrique subsaharienne qui pourrait être commercialisé dès 2015, après des essais jugés « encourageants ».
Cette maladie est jugée responsable chaque année de quelque 660.000 morts en Afrique, surtout des enfants de moins de cinq ans, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).