
Un duel entre Robinson Jean Louis et Hery Rajaonarimampianina au second tour de la présidentielle de Madagascar semblait se préciser lundi, les deux hommes étant toujours nettement en tête au premier tour après dépouillement d’environ un quart des bulletins de vote.
Robinson Jean Louis, allié de l’ancien président Marc Ravolomanana, obtenait 30,2% des suffrages, contre 14,5% à M. Rajaonarimampianina, poulain d’Andry Rajoelina, l’actuel président de transition.
Ces résultats publiés par la Commission électorale lundi à 11h30 (08h30 GMT) portaient sur 5 105 bureaux de vote sur les 20 001 ouverts vendredi, soit un quart du corps électoral.
Robinson Jean Louis, allié de l’ancien président Marc Ravolomanana, obtenait 30,2% des suffrages, contre 14,5% à M. Rajaonarimampianina, poulain d’Andry Rajoelina, l’actuel président de transition.
Ces résultats publiés par la Commission électorale lundi à 11h30 (08h30 GMT) portaient sur 5 105 bureaux de vote sur les 20 001 ouverts vendredi, soit un quart du corps électoral.

Les deux hommes promettent de sortir le pays de la grave crise qui le mine depuis 2009, depuis le renversement de Marc Ravalomanana. Les électeurs interrogés le jour du scrutin mettaient d’ailleurs tous leurs espoirs dans ce retour à l’ordre constitutionnel pour relancer l’économie nationale.
La prise du pouvoir par M. Rajoelina, non élu, avait provoqué l’arrêt de la plupart des aides internationales et un gel de l’économie qui a ruiné une partie de la population de Madagascar, qui était déjà l’un des pays les plus pauvres d’Afrique.
Dimanche, les observateurs internationaux ont très largement validé le premier tour, le jugeant « libre, transparent et crédible ». Quatre groupes d’observateurs, de l’Union européenne, du bloc régional d’Afrique austral (SADC), de l’Union africaine et de l’Organisation de la Francophonie avaient rendu des conclusions similaires.
Tous avaient noté que le scrutin s’était déroulé dans le calme et de façon transparente. Ils avaient cependant regretté qu’un pourcentage important de Malgaches n’aient pu être inscrits sur les listes électorales. Des objections ont également été soulevées sur les modalités et la transparence du financement de la campagne, qui ont pu entraîner des disparités entre candidats.
La prise du pouvoir par M. Rajoelina, non élu, avait provoqué l’arrêt de la plupart des aides internationales et un gel de l’économie qui a ruiné une partie de la population de Madagascar, qui était déjà l’un des pays les plus pauvres d’Afrique.
Dimanche, les observateurs internationaux ont très largement validé le premier tour, le jugeant « libre, transparent et crédible ». Quatre groupes d’observateurs, de l’Union européenne, du bloc régional d’Afrique austral (SADC), de l’Union africaine et de l’Organisation de la Francophonie avaient rendu des conclusions similaires.
Tous avaient noté que le scrutin s’était déroulé dans le calme et de façon transparente. Ils avaient cependant regretté qu’un pourcentage important de Malgaches n’aient pu être inscrits sur les listes électorales. Des objections ont également été soulevées sur les modalités et la transparence du financement de la campagne, qui ont pu entraîner des disparités entre candidats.