
Un ex-ministre et célèbre homme d’affaires sud-africain a été brièvement interpellé la semaine dernière à l’aéroport de New York, parce que son nom figurait toujours sur une liste de « terroristes » potentiels, en raison de son activité passée de militant contre le régime de l’apartheid, a indiqué lundi l’ANC, le parti au pouvoir en Afrique du Sud.
M. Tokyo Sexwale, qui était en voyage d’affaires aux Etats-Unis, a été interpellé par la police à l’aéroport John F. Kennedy. « Il a été brièvement retenu, et il a ensuite été relâché après s’être plaint et avoir contacté notre ambassade », a indiqué le porte-parole de l’ANC Keith Khoza.
« Il a ensuite reçu des excuses de l’aéroport et de la Maison Blanche », a affirmé M. Khoza à l’AFP.
Bien que l’apartheid ait disparu en 1994 et que les anciens compagnons de lutte de Nelson Mandela soient arrivés au pouvoir, les listes nominatives de « terroristes présumés » aux Etats-Unis n’ont apparemment pas toujours été mises à jour.
Le nom de Nelson Mandela lui-même figurait sur la liste des « terroristes » interdits d’entrée aux Etats-Unis à l’époque de l’apartheid. L’interdiction générale pour l’ANC a été levée en 1990, mais certains noms sont restés sur les listes de la police américaine. Il a notamment fallu attendre 2008 pour que le nom du héros de la lutte contre l’apartheid soit officiellement retiré de la liste.
Le porte-parole de l’ANC a déploré l’incident: « Cela a un impact négatif sur les relations entre l’Afrique du Sud et les USA », a-t-il dit, regrettant que de telles listes existent encore, deux décennies après l’arrivée de la démocratie en Afrique du Sud.
« Cette affaire aurait dû être résolue il y a très longtemps, et nous croyions que c’était résolu », a-t-il ajouté.
Interrogé par l’AFP, Clayson Monyela, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a indiqué: « Nous avons soulevé le problème et nous continuerons à le soulever jusqu’à ce que cette histoire soit résolue ».
M. Tokyo Sexwale, qui était en voyage d’affaires aux Etats-Unis, a été interpellé par la police à l’aéroport John F. Kennedy. « Il a été brièvement retenu, et il a ensuite été relâché après s’être plaint et avoir contacté notre ambassade », a indiqué le porte-parole de l’ANC Keith Khoza.
« Il a ensuite reçu des excuses de l’aéroport et de la Maison Blanche », a affirmé M. Khoza à l’AFP.
Bien que l’apartheid ait disparu en 1994 et que les anciens compagnons de lutte de Nelson Mandela soient arrivés au pouvoir, les listes nominatives de « terroristes présumés » aux Etats-Unis n’ont apparemment pas toujours été mises à jour.
Le nom de Nelson Mandela lui-même figurait sur la liste des « terroristes » interdits d’entrée aux Etats-Unis à l’époque de l’apartheid. L’interdiction générale pour l’ANC a été levée en 1990, mais certains noms sont restés sur les listes de la police américaine. Il a notamment fallu attendre 2008 pour que le nom du héros de la lutte contre l’apartheid soit officiellement retiré de la liste.
Le porte-parole de l’ANC a déploré l’incident: « Cela a un impact négatif sur les relations entre l’Afrique du Sud et les USA », a-t-il dit, regrettant que de telles listes existent encore, deux décennies après l’arrivée de la démocratie en Afrique du Sud.
« Cette affaire aurait dû être résolue il y a très longtemps, et nous croyions que c’était résolu », a-t-il ajouté.
Interrogé par l’AFP, Clayson Monyela, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a indiqué: « Nous avons soulevé le problème et nous continuerons à le soulever jusqu’à ce que cette histoire soit résolue ».