
Jacques Bigirimana, jusqu’ici secrétaire général des Forces nationales de libération (FNL), a été élu dimanche soir à Bujumbura à la tête de ce parti, lors d’un congrès qualifié de « mascarade » par le leader historique du mouvement, Agathon Rwasa.
M. Rwasa a déclaré à l’AFP qu’il se considère toujours comme le « vrai président » de l’ex-rébellion hutu du Burundi.
Selon les résultats officiels fournis par le comité ayant organisé le vote, Jacques Bigirimana a été élu par 344 voix sur 449 votes exprimés, soit 76,6%.
Le congrès a été organisé dans une salle de fête du sud de la capitale burundaise, sous haute surveillance policière.
« J’appelle à l’union de tous les militants du FNL pour qu’on puisse se préparer aux élections générales de 2015, a lancé M. Bigirimana, en se proclamant « chef de l’opposition, mais une opposition responsable car si vous devenez mordant avec votre adversaire, vous risquez de le rendre mordant à son tour ».
M. Rwasa a déclaré à l’AFP qu’il se considère toujours comme le « vrai président » de l’ex-rébellion hutu du Burundi.
Selon les résultats officiels fournis par le comité ayant organisé le vote, Jacques Bigirimana a été élu par 344 voix sur 449 votes exprimés, soit 76,6%.
Le congrès a été organisé dans une salle de fête du sud de la capitale burundaise, sous haute surveillance policière.
« J’appelle à l’union de tous les militants du FNL pour qu’on puisse se préparer aux élections générales de 2015, a lancé M. Bigirimana, en se proclamant « chef de l’opposition, mais une opposition responsable car si vous devenez mordant avec votre adversaire, vous risquez de le rendre mordant à son tour ».

Au Burundi, le chef du parti FNL, arrivé en deuxième position lors des élections municipales de 2010 avant de se retirer de la suite des scrutins, a le statut de chef de l’opposition depuis 2012.
A ce poste de président des FNL reconnu par le pouvoir, M. Bigirimana remplace Emmanuel Miburo, porté à cette fonction le 1er août 2010 au cours d’un congrès soutenu par le régime burundais. A cette époque, le leader historique des FNL, Agathon Rwasa, venait de reprendre la clandestinité après avoir boycotté les élections générales en cours.
L’entrée en fonction de M. Bigirimana, « c’est la mascarade qui continue, (…), il s’agit d’une opposition de pacotille créée par le pouvoir qui a peur de m’affronter aux élections générales de 2015 », a réagi auprès de l’AFP M. Rwasa, qui se proclame toujours comme « le vrai président » du FNL.
M. Rwasa, revenu d’exil début août, avait eu alors droit à un accueil triomphal de la part de milliers de militants des FNL. Depuis, la police l’empêche d’organiser toute réunion politique.
A ce poste de président des FNL reconnu par le pouvoir, M. Bigirimana remplace Emmanuel Miburo, porté à cette fonction le 1er août 2010 au cours d’un congrès soutenu par le régime burundais. A cette époque, le leader historique des FNL, Agathon Rwasa, venait de reprendre la clandestinité après avoir boycotté les élections générales en cours.
L’entrée en fonction de M. Bigirimana, « c’est la mascarade qui continue, (…), il s’agit d’une opposition de pacotille créée par le pouvoir qui a peur de m’affronter aux élections générales de 2015 », a réagi auprès de l’AFP M. Rwasa, qui se proclame toujours comme « le vrai président » du FNL.
M. Rwasa, revenu d’exil début août, avait eu alors droit à un accueil triomphal de la part de milliers de militants des FNL. Depuis, la police l’empêche d’organiser toute réunion politique.