
Le président français François Hollande et son homologue sud-africain Jacob Zuma ont peiné à cacher leurs divergences lundi sur la question de la Cour pénale internationale (CPI), décriée en Afrique notamment pour son action contre les dirigeants élus du Kenya.
« La France est attachée à la CPI et ne peut accepter quelque impunité que ce soit », a lancé François Hollande à Pretoria au cours d’une conférence de presse commune avec M. Zuma.
Si « les Etats doivent être respectés, (…) le principe c’est la justice internationale pour que les criminels répondent de leurs actes », a-t-il ajouté.
« Nous sommes tous contre l’impunité. En aucune façon nous ne pouvons appuyer une action qui ouvrirait la voie à l’impunité », a fait écho le président sud-africain, avant de préciser cependant: « Nous ne pouvons pas appuyer une procédure qui va à l’encontre des intérêts d’un Etat. »
« Les gens qui se battaient à l’époque sont maintenant réconciliés. A l’UA (Union Africaine), nous sommes d’accord avec le Kenya pour que le procès soit repoussé », a-t-il argumenté.
Samedi, l’Union africaine a annoncé son intention de demander à l’ONU l’ajournement des procédures de la CPI contre les dirigeants en exercice. Le président kényan Uhuru Kenyatta et son vice-président William Ruto sont actuellement poursuivis pour crimes contre l’humanité par la Cour.
Plus largement, l’UA a rappelé « le principe de l’immunité des chefs d’Etat et autres dirigeants internationaux durant leur mandat, dérivé des lois nationales et coutumes internationales ».
« La France est attachée à la CPI et ne peut accepter quelque impunité que ce soit », a lancé François Hollande à Pretoria au cours d’une conférence de presse commune avec M. Zuma.
Si « les Etats doivent être respectés, (…) le principe c’est la justice internationale pour que les criminels répondent de leurs actes », a-t-il ajouté.
« Nous sommes tous contre l’impunité. En aucune façon nous ne pouvons appuyer une action qui ouvrirait la voie à l’impunité », a fait écho le président sud-africain, avant de préciser cependant: « Nous ne pouvons pas appuyer une procédure qui va à l’encontre des intérêts d’un Etat. »
« Les gens qui se battaient à l’époque sont maintenant réconciliés. A l’UA (Union Africaine), nous sommes d’accord avec le Kenya pour que le procès soit repoussé », a-t-il argumenté.
Samedi, l’Union africaine a annoncé son intention de demander à l’ONU l’ajournement des procédures de la CPI contre les dirigeants en exercice. Le président kényan Uhuru Kenyatta et son vice-président William Ruto sont actuellement poursuivis pour crimes contre l’humanité par la Cour.
Plus largement, l’UA a rappelé « le principe de l’immunité des chefs d’Etat et autres dirigeants internationaux durant leur mandat, dérivé des lois nationales et coutumes internationales ».