
La grève des salariés sud-africains d’AngloAmerican Platinum (Amplats) a pris fin jeudi après onze jours, a-t-on appris de source syndicale et auprès de l’entreprise, premier producteur mondial de platine.
« La grève lancée par (le syndicat) AMCU qui avait démarré le 27 septembre sur les sites de Rustenburg et du nord du Pilanesberg a pris fin après onze jours. L’activité reprendra à l’issue des procédures habituelles de redémarrage en toute sécurité », a annoncé le groupe dans un communiqué. La grève a causé un manque à gagner en production d' »environ 44.000 onces de platine » mais n’a pas perturbé les ventes, selon l’entreprise.
Jimmy Gama, trésorier d’AMCU, a également confirmé à l’AFP la fin du mouvement social.
La grève a été précédée d’un préavis et n’a donné lieu à aucun débordement majeur, contrairement au long mouvement social qui avait mis la région à feu et à sang en 2012.
AMCU demandait le gel du plan social visant 3.300 salariés du groupe. Initialement, Amplats souhaitait supprimer 14.000 emplois, mais le groupe a dû réviser son plan sous la pression gouvernementale et syndicale. Le syndicat national des mineurs NUM, qui a perdu sa représentativité chez Amplats au profit d’AMCU, a aussi attaqué le plan social en justice.
afp
« La grève lancée par (le syndicat) AMCU qui avait démarré le 27 septembre sur les sites de Rustenburg et du nord du Pilanesberg a pris fin après onze jours. L’activité reprendra à l’issue des procédures habituelles de redémarrage en toute sécurité », a annoncé le groupe dans un communiqué. La grève a causé un manque à gagner en production d' »environ 44.000 onces de platine » mais n’a pas perturbé les ventes, selon l’entreprise.
Jimmy Gama, trésorier d’AMCU, a également confirmé à l’AFP la fin du mouvement social.
La grève a été précédée d’un préavis et n’a donné lieu à aucun débordement majeur, contrairement au long mouvement social qui avait mis la région à feu et à sang en 2012.
AMCU demandait le gel du plan social visant 3.300 salariés du groupe. Initialement, Amplats souhaitait supprimer 14.000 emplois, mais le groupe a dû réviser son plan sous la pression gouvernementale et syndicale. Le syndicat national des mineurs NUM, qui a perdu sa représentativité chez Amplats au profit d’AMCU, a aussi attaqué le plan social en justice.
afp