Des femmes et des enfants ont manifesté jeudi devant le QG de la Sécurité de l’Etat à Khartoum pour réclamer la libération de détenus arrêtés durant les protestations contre la hausse des prix des carburants, a rapporté un correspondant de l’AFP. Les manifestants arboraient des photos des détenus, dont celle de Dalia El-Roubi, une militante du mouvement de contestation qui secoue le pays depuis le 30 septembre.
« Liberté pour ma mère », pouvait-on lire sur les pancartes portées par les enfants, en allusion à la militante, mère de trois enfants.
Le gouvernement a fait état de l?arrestation de 700 « criminels » depuis le début des protestations provoquées par la levée des subventions sur les carburants dans ce pays pauvre d’Afrique.
Mais selon Amnesty International, citant « des informations de journalistes, des membres de partis d’opposition, des militants et des membres de familles » le nombre des arrestations est « beaucoup plus important ».
Mme Roubi, également une employée de la Banque mondiale au Soudan, a été arrêtée lundi par les forces de sécurité venus la chercher à son domicile où ils ont également saisi une caméra et un appareil photo numérique, selon son époux Abdelrahmane Elmahdi.
Jeudi, ce dernier a affirmé à l’AFP n’avoir toujours pas d’informations au sujet de son épouse ni de son lieu de détention.
Le gouvernement affirme que la police a dû intervenir la semaine dernière en raison de la violence des manifestations qui ont parfois dégénéré avec des attaques contre des stations-services et des locaux de la police.
Un bilan officiel a fait état de 34 morts lors du mouvement de contestation d’une ampleur inégalée depuis l’arrivée au pouvoir du président Omar el-Béchir en 1989.
Mais selon Amnesty international basée à Londres, les forces de l’ordre ont tué plus de 200 manifestants, dont plusieurs ont été touchés par balle à la tête et à la poitrine.
La France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ont dénoncé une réaction excessive des autorités.
L’intensité des manifestations a baissé cette semaine avec des rassemblements ponctuels non violents.
afp
« Liberté pour ma mère », pouvait-on lire sur les pancartes portées par les enfants, en allusion à la militante, mère de trois enfants.
Le gouvernement a fait état de l?arrestation de 700 « criminels » depuis le début des protestations provoquées par la levée des subventions sur les carburants dans ce pays pauvre d’Afrique.
Mais selon Amnesty International, citant « des informations de journalistes, des membres de partis d’opposition, des militants et des membres de familles » le nombre des arrestations est « beaucoup plus important ».
Mme Roubi, également une employée de la Banque mondiale au Soudan, a été arrêtée lundi par les forces de sécurité venus la chercher à son domicile où ils ont également saisi une caméra et un appareil photo numérique, selon son époux Abdelrahmane Elmahdi.
Jeudi, ce dernier a affirmé à l’AFP n’avoir toujours pas d’informations au sujet de son épouse ni de son lieu de détention.
Le gouvernement affirme que la police a dû intervenir la semaine dernière en raison de la violence des manifestations qui ont parfois dégénéré avec des attaques contre des stations-services et des locaux de la police.
Un bilan officiel a fait état de 34 morts lors du mouvement de contestation d’une ampleur inégalée depuis l’arrivée au pouvoir du président Omar el-Béchir en 1989.
Mais selon Amnesty international basée à Londres, les forces de l’ordre ont tué plus de 200 manifestants, dont plusieurs ont été touchés par balle à la tête et à la poitrine.
La France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ont dénoncé une réaction excessive des autorités.
L’intensité des manifestations a baissé cette semaine avec des rassemblements ponctuels non violents.
afp

