Les Etats-Unis lèveront leurs sanctions contre le Zimbabwe si le président réélu Robert Mugabe engage un processus de réformes politiques conforme à la volonté de son peuple, a affirmé lundi la diplomatie américaine.
Réunis dimanche au Malawi, les dirigeants de pays Afrique australe ont appelé les Occidentaux à lever les sanctions contre Harare, après avoir entériné la réélection du président Mugabe.
« Nous avons dit clairement au gouvernement zimbabwéen et à la région qu’un changement de la politique de sanctions des Etats-Unis n’interviendrait que dans un contexte de réformes pacifiques, transparentes et crédibles qui soient le reflet de la volonté du peuple zimbabwéen », a déclaré la porte-parole du département d’Etat Jennifer Psaki.
Une levée des sanctions est « certainement envisageable, mais notre programme de sanctions ciblées restera en vigueur tant que ces conditions perdurent au Zimbabwe », a insisté la responsable américaine.
La Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) avait réclamé dimanche « la levée de toutes les formes de sanctions jusqu’ici imposées au Zimbabwe » contre des entreprises ou des individus, à la clôture de son sommet annuel organisé à Lilongwe, capitale du Malawi. « Je crois que le Zimbabwe mérite mieux, les Zimbabwéens ont assez souffert, » a déclaré la nouvelle présidente de la SADC, la dirigeante du Malawi, Joyce Banda.
L’Union européenne avait suspendu en début d’année la plupart des sanctions imposées en 2002 et qui ne visent plus que dix personnalités dont M. Mugabe, toujours persona non grata, et deux sociétés. Les Etats-Unis avaient imposé en mars 2003 des sanctions contre M. Mugabe et une liste de ses proches.
A 89 ans, Robert Mugabe est le plus âgé des dirigeants africains et va entamer son septième mandat, pour une durée de cinq ans. Il était arrivé au pouvoir à l’indépendance du Zimbabwe en 1980. Il devrait prêter serment jeudi.
afp
Réunis dimanche au Malawi, les dirigeants de pays Afrique australe ont appelé les Occidentaux à lever les sanctions contre Harare, après avoir entériné la réélection du président Mugabe.
« Nous avons dit clairement au gouvernement zimbabwéen et à la région qu’un changement de la politique de sanctions des Etats-Unis n’interviendrait que dans un contexte de réformes pacifiques, transparentes et crédibles qui soient le reflet de la volonté du peuple zimbabwéen », a déclaré la porte-parole du département d’Etat Jennifer Psaki.
Une levée des sanctions est « certainement envisageable, mais notre programme de sanctions ciblées restera en vigueur tant que ces conditions perdurent au Zimbabwe », a insisté la responsable américaine.
La Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) avait réclamé dimanche « la levée de toutes les formes de sanctions jusqu’ici imposées au Zimbabwe » contre des entreprises ou des individus, à la clôture de son sommet annuel organisé à Lilongwe, capitale du Malawi. « Je crois que le Zimbabwe mérite mieux, les Zimbabwéens ont assez souffert, » a déclaré la nouvelle présidente de la SADC, la dirigeante du Malawi, Joyce Banda.
L’Union européenne avait suspendu en début d’année la plupart des sanctions imposées en 2002 et qui ne visent plus que dix personnalités dont M. Mugabe, toujours persona non grata, et deux sociétés. Les Etats-Unis avaient imposé en mars 2003 des sanctions contre M. Mugabe et une liste de ses proches.
A 89 ans, Robert Mugabe est le plus âgé des dirigeants africains et va entamer son septième mandat, pour une durée de cinq ans. Il était arrivé au pouvoir à l’indépendance du Zimbabwe en 1980. Il devrait prêter serment jeudi.
afp