Les dirigeants d’Afrique australe réunis dimanche au Malawi ont appelé les occidentaux à lever les sanctions contre le Zimbabwe, après avoir entériné la réélection du président Robert Mugabe.
La Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) a également appelé à la tenue d’une conférence internationale urgente sur la situation dans les Grands Lacs, et elle s’est félicitée de l’évolution à Madagascar dans la perspective de l’élection présidentielle.
La SADC a demandé « la levée de toutes les formes de sanctions jusqu’ici imposées au Zimbabwe » contre des entreprises ou des individus, à la clôture de son sommet annuel organisé à Lilongwe.
« Je crois que le Zimbabwe mérite mieux, les Zimbabwéens ont assez souffert, » a déclaré la toute nouvelle présidente de la SADC, la dirigeante du Malawi Joyce Banda.
L’Union européenne avait suspendu en début d’année la plupart des sanctions imposées en 2002 et qui ne visent plus que dix personnalités dont Mugabe, toujours persona non grata, et deux sociétés. Les Etats-Unis avaient imposé en mars 2003 des sanctions contre Mugabe et une liste de ses proches.
La SACD a loué le gouvernement du Zimbabwe « pour la manière pacifique dont ont été conduites les élections » et félicité Mugabe et son parti, la ZANU-PF, pour leur écrasante victoire.
Manifestant encore davantage leur soutien à Mugabe, les dirigeants d’Afrique australe l’ont nommé président suppléant du groupe et ont décidé que le Zimbabwe accueillerait le prochain sommet de la SADC en juillet 2014.
Le président du Botswana, Ian Khama, dont le pays avait pourtant demandé un audit sur la régularité de l’élection de Mugabe, l’a rencontré en marge du sommet, selon des sources proches du sommet.
A 89 ans, Robert Mugabe est le plus âgé des dirigeants africains et va entamer son septième mandat, pour une durée de cinq ans. Il était arrivé au pouvoir à l’indépendance du Zimbabwe en 1980.
Il devrait prêter serment jeudi, a indiqué son porte-parole, George Charamba, dimanche à l’AFP à Lilongwe.
Son principal rival, le Premier ministre Morgan Tsvangirai, avait renoncé vendredi à contester en justice la validité de l’élection, entachée selon lui de fraudes massives. Son parti avait assuré que le procès aurait été de toute façon « une parodie de justice ».
Des militants pour la démocratie au Zimbabwe, présents au sommet, ont critiqué le fait que la SADC entérine ainsi la victoire de Mugabe. La SADC « a déçu les Zimbabwéens », « cela tue les espoirs des gens de changer les choses à travers un processus électoral », a dit à l’AFP Thabani Nyoni, porte-parole de la Coalition crise au Zimbabwe qui regroupe 70 entités.
La mission d’observation de la SADC, qui comptait 600 membres, a jugé que les élections avaient été libres et pacifiques, mais ne s’est toujours pas prononcé sur leur équité.
Joyce Banda a expliqué aux journalistes que la SADC attendait les rapports de ses observateurs et de l’Union africaine avant de pouvoir déclarer l’élection honnête et crédible.
Aucun observateur occidental n’avait été autorisé sur le terrain pour ces élections générales.
A l’issue du scrutin, l’Union européenne a relevé « des irrégularités présumées », « la participation incomplète, ainsi que des faiblesses identifiées dans le processus électoral et le manque de transparence ».
La SADC a également évoqué durant son sommet le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo, appelant à l’organisation « en urgence » d’une conférence internationale sur la région des Grands Lacs.
Enfin, les dirigeants d’Afrique australe ont salué « l’audace » de la Cour électorale malgache qui a annulé trois candidatures contestées à la présidentielle, dont celle de l’actuel homme fort de Madagascar Andry Rajoelina. La SADC a demandé une accélération du processus pour l’organisation de l’élection attendue depuis quatre ans sur la Grande île.
La Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) a également appelé à la tenue d’une conférence internationale urgente sur la situation dans les Grands Lacs, et elle s’est félicitée de l’évolution à Madagascar dans la perspective de l’élection présidentielle.
La SADC a demandé « la levée de toutes les formes de sanctions jusqu’ici imposées au Zimbabwe » contre des entreprises ou des individus, à la clôture de son sommet annuel organisé à Lilongwe.
« Je crois que le Zimbabwe mérite mieux, les Zimbabwéens ont assez souffert, » a déclaré la toute nouvelle présidente de la SADC, la dirigeante du Malawi Joyce Banda.
L’Union européenne avait suspendu en début d’année la plupart des sanctions imposées en 2002 et qui ne visent plus que dix personnalités dont Mugabe, toujours persona non grata, et deux sociétés. Les Etats-Unis avaient imposé en mars 2003 des sanctions contre Mugabe et une liste de ses proches.
La SACD a loué le gouvernement du Zimbabwe « pour la manière pacifique dont ont été conduites les élections » et félicité Mugabe et son parti, la ZANU-PF, pour leur écrasante victoire.
Manifestant encore davantage leur soutien à Mugabe, les dirigeants d’Afrique australe l’ont nommé président suppléant du groupe et ont décidé que le Zimbabwe accueillerait le prochain sommet de la SADC en juillet 2014.
Le président du Botswana, Ian Khama, dont le pays avait pourtant demandé un audit sur la régularité de l’élection de Mugabe, l’a rencontré en marge du sommet, selon des sources proches du sommet.
A 89 ans, Robert Mugabe est le plus âgé des dirigeants africains et va entamer son septième mandat, pour une durée de cinq ans. Il était arrivé au pouvoir à l’indépendance du Zimbabwe en 1980.
Il devrait prêter serment jeudi, a indiqué son porte-parole, George Charamba, dimanche à l’AFP à Lilongwe.
Son principal rival, le Premier ministre Morgan Tsvangirai, avait renoncé vendredi à contester en justice la validité de l’élection, entachée selon lui de fraudes massives. Son parti avait assuré que le procès aurait été de toute façon « une parodie de justice ».
Des militants pour la démocratie au Zimbabwe, présents au sommet, ont critiqué le fait que la SADC entérine ainsi la victoire de Mugabe. La SADC « a déçu les Zimbabwéens », « cela tue les espoirs des gens de changer les choses à travers un processus électoral », a dit à l’AFP Thabani Nyoni, porte-parole de la Coalition crise au Zimbabwe qui regroupe 70 entités.
La mission d’observation de la SADC, qui comptait 600 membres, a jugé que les élections avaient été libres et pacifiques, mais ne s’est toujours pas prononcé sur leur équité.
Joyce Banda a expliqué aux journalistes que la SADC attendait les rapports de ses observateurs et de l’Union africaine avant de pouvoir déclarer l’élection honnête et crédible.
Aucun observateur occidental n’avait été autorisé sur le terrain pour ces élections générales.
A l’issue du scrutin, l’Union européenne a relevé « des irrégularités présumées », « la participation incomplète, ainsi que des faiblesses identifiées dans le processus électoral et le manque de transparence ».
La SADC a également évoqué durant son sommet le conflit dans l’est de la République démocratique du Congo, appelant à l’organisation « en urgence » d’une conférence internationale sur la région des Grands Lacs.
Enfin, les dirigeants d’Afrique australe ont salué « l’audace » de la Cour électorale malgache qui a annulé trois candidatures contestées à la présidentielle, dont celle de l’actuel homme fort de Madagascar Andry Rajoelina. La SADC a demandé une accélération du processus pour l’organisation de l’élection attendue depuis quatre ans sur la Grande île.