Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a annoncé mercredi qu’il était prêt à reporter de trois semaines au maximum les législatives et municipales d’octobre pour permettre à l’opposition, qui a annoncé qu’elle les boycotterait, de changer d’avis.
« Les élections ne peuvent plus être reculées, sauf pour deux à trois semaines au plus, parce que cela fait déjà deux ans que le Parlement est en instance de renouvellement et que nous avons une présidentielle en 2014 », a déclaré M. Aziz lors d’une rencontre « avec le peuple » à Néma, dans lle sud-est de la Mauritanie.
Le premier tour des législatives et des municipales est prévu le 12 octobre, et un éventuel second tour le 26 octobre.
M. Aziz a appelé l’opposition, qui a décidé de boycotter ces scrutins qu’elle qualifie de « mascarade », à y participer. Il s’est dit « ouvert à un dialogue qui permettrait d’améliorer les conditions de transparence (des scrutins) par des suggestions » émanant de la coordination de l’opposition démocratique (COD), coalition d’un dizaine de partis.
Mais « force est de constater que chaque fois que nous faisons un pas en avant, l’opposition en fait quatre à cinq en arrière », a regretté le chef de l’Etat, se demandant si la COD n’allait pas également demander le report de la présidentielle prévue en 2014.
Il a enfin accusé ses opposants qui lui demandent de « dégager » de « regarder hors du pays », allusion au printemps arabe qui a conduit à des révolutions ayant dégénéré en violences dans des pays comme la Tunisie, la Libye et l’Egypte.
« Heureusement que nous en sommes épargnés, car partout le bilan (du printemps arabe) est négatif » a-t-il affirmé.
afp
« Les élections ne peuvent plus être reculées, sauf pour deux à trois semaines au plus, parce que cela fait déjà deux ans que le Parlement est en instance de renouvellement et que nous avons une présidentielle en 2014 », a déclaré M. Aziz lors d’une rencontre « avec le peuple » à Néma, dans lle sud-est de la Mauritanie.
Le premier tour des législatives et des municipales est prévu le 12 octobre, et un éventuel second tour le 26 octobre.
M. Aziz a appelé l’opposition, qui a décidé de boycotter ces scrutins qu’elle qualifie de « mascarade », à y participer. Il s’est dit « ouvert à un dialogue qui permettrait d’améliorer les conditions de transparence (des scrutins) par des suggestions » émanant de la coordination de l’opposition démocratique (COD), coalition d’un dizaine de partis.
Mais « force est de constater que chaque fois que nous faisons un pas en avant, l’opposition en fait quatre à cinq en arrière », a regretté le chef de l’Etat, se demandant si la COD n’allait pas également demander le report de la présidentielle prévue en 2014.
Il a enfin accusé ses opposants qui lui demandent de « dégager » de « regarder hors du pays », allusion au printemps arabe qui a conduit à des révolutions ayant dégénéré en violences dans des pays comme la Tunisie, la Libye et l’Egypte.
« Heureusement que nous en sommes épargnés, car partout le bilan (du printemps arabe) est négatif » a-t-il affirmé.
afp