Le groupe parlementaire du parti islamiste Ennahda au pouvoir en Tunisie a demandé lundi que l’Assemblée nationale constituante (ANC) reprenne ses travaux dès mercredi, dénonçant la décision « illégale » de geler ses activités en raison de la crise politique.
Les élus d’Ennahda (89 députés sur 217) et ceux de quatre petits partis, dont le Congrès pour la République du président Moncef Marzouki, demandent « au président de l’Assemblée nationale constituante de revenir sur sa décision (…) et appellent les collègues députés à venir à l’ANC mercredi 14 août au matin ».
Le président de l’ANC, Mustapha Ben Jaafar, a annoncé le 6 août suspendre cette assemblée afin de forcer les islamistes qui dirigent le gouvernement et leurs détracteurs à des pourparlers pour sortir le pays de la crise politique relancée par l’assassinat le 25 juillet du député Mohamed Brahmi.
Les élus d’Ennahda semblent ainsi avoir durci leur position. La semaine dernière, ils avaient accepté à contrec?ur l’idée d’un gel des travaux pour permettre un dialogue.
Jusqu’à présent, aucune négociation officielle pour sortir de la crise n’a débuté.
L’opposition continue de réclamer la démission du gouvernement et son remplacement par des indépendants, tandis qu’Ennahda se contente de sa proposition d’élargir la coalition au pouvoir.
Les islamistes sont accusés d’avoir laissé se développer les groupuscules salafistes armés comme celui responsable du meurtre du député Brahmi et celui ayant tué 10 militaires depuis le 29 juillet dans une zone montagneuse près de la frontière algérienne, où l’armée a lancé une vaste opération.
afp
Les élus d’Ennahda (89 députés sur 217) et ceux de quatre petits partis, dont le Congrès pour la République du président Moncef Marzouki, demandent « au président de l’Assemblée nationale constituante de revenir sur sa décision (…) et appellent les collègues députés à venir à l’ANC mercredi 14 août au matin ».
Le président de l’ANC, Mustapha Ben Jaafar, a annoncé le 6 août suspendre cette assemblée afin de forcer les islamistes qui dirigent le gouvernement et leurs détracteurs à des pourparlers pour sortir le pays de la crise politique relancée par l’assassinat le 25 juillet du député Mohamed Brahmi.
Les élus d’Ennahda semblent ainsi avoir durci leur position. La semaine dernière, ils avaient accepté à contrec?ur l’idée d’un gel des travaux pour permettre un dialogue.
Jusqu’à présent, aucune négociation officielle pour sortir de la crise n’a débuté.
L’opposition continue de réclamer la démission du gouvernement et son remplacement par des indépendants, tandis qu’Ennahda se contente de sa proposition d’élargir la coalition au pouvoir.
Les islamistes sont accusés d’avoir laissé se développer les groupuscules salafistes armés comme celui responsable du meurtre du député Brahmi et celui ayant tué 10 militaires depuis le 29 juillet dans une zone montagneuse près de la frontière algérienne, où l’armée a lancé une vaste opération.
afp