Un avion cargo militaire éthiopien s’est écrasé et a pris feu vendredi matin à l’atterrissage à l’aéroport de la capitale somalienne Mogadiscio, faisant quatre morts parmi l’équipage, a affirmé une source sécuritaire sur place.
« C’était un avion cargo militaire et il y avait six membres d’équipage à bord », a indiqué la source sécuritaire. « Quatre d’entre eux sont morts, deux ont été secourus », a précisé la même source.
L’aéroport a été fermé dans la foulée.
Une épaisse colonne de fumée noire s’échappait du lieu où s’est produit l’accident.
Interrogé, le gouvernement éthiopien n’a à ce stade ni confirmé, ni démenti l’information.
Mais sur son compte Twitter, la Force de l’Union africaine en Somalie (Amisom), qui intervient en appui des fragiles autorités de Mogadiscio, a confirmé que l’avion, qui s’est écrasé un peu avant 08H00 locales (05H00 GMT), était bien un appareil des forces éthiopiennes.
L’Amisom a également présenté ses « condoléances au gouvernement et au peuple de l’Ethiopie après la mort des membres d’équipage ». Elle a confirmé que deux membres d’équipage avaient pu être sauvés, grâce à l’intervention rapide des pompiers.
Le représentant spécial des Nations unies pour la Somalie, Nick Kay, a lui aussi immédiatement présenté ses « condoléances » pour ce « crash tragique ».
Des sources aéroportuaires à Mogadiscio ont ajouté qu’une série d’explosions avaient été entendues à mesure que le feu se propageait le long de l’appareil, laissant penser qu’il transportait des munitions ou d’autres produits inflammables.
L’Ethiopie a envoyé un contingent militaire dans le Sud-Ouest somalien (bien somalien) fin 2011, pour combattre les insurgés islamistes shebab aux côtés de l’Amisom, de la fragile armée somalienne et de militaires kényans.
L’armée éthiopienne a rendu possible la prise d’importants bastions aux shebab dans la zone. Mais Addis Abeba a entamé ces derniers mois son retrait.
afp
« C’était un avion cargo militaire et il y avait six membres d’équipage à bord », a indiqué la source sécuritaire. « Quatre d’entre eux sont morts, deux ont été secourus », a précisé la même source.
L’aéroport a été fermé dans la foulée.
Une épaisse colonne de fumée noire s’échappait du lieu où s’est produit l’accident.
Interrogé, le gouvernement éthiopien n’a à ce stade ni confirmé, ni démenti l’information.
Mais sur son compte Twitter, la Force de l’Union africaine en Somalie (Amisom), qui intervient en appui des fragiles autorités de Mogadiscio, a confirmé que l’avion, qui s’est écrasé un peu avant 08H00 locales (05H00 GMT), était bien un appareil des forces éthiopiennes.
L’Amisom a également présenté ses « condoléances au gouvernement et au peuple de l’Ethiopie après la mort des membres d’équipage ». Elle a confirmé que deux membres d’équipage avaient pu être sauvés, grâce à l’intervention rapide des pompiers.
Le représentant spécial des Nations unies pour la Somalie, Nick Kay, a lui aussi immédiatement présenté ses « condoléances » pour ce « crash tragique ».
Des sources aéroportuaires à Mogadiscio ont ajouté qu’une série d’explosions avaient été entendues à mesure que le feu se propageait le long de l’appareil, laissant penser qu’il transportait des munitions ou d’autres produits inflammables.
L’Ethiopie a envoyé un contingent militaire dans le Sud-Ouest somalien (bien somalien) fin 2011, pour combattre les insurgés islamistes shebab aux côtés de l’Amisom, de la fragile armée somalienne et de militaires kényans.
L’armée éthiopienne a rendu possible la prise d’importants bastions aux shebab dans la zone. Mais Addis Abeba a entamé ces derniers mois son retrait.
afp