lundi, décembre 23, 2024
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Rwanda: la Banque mondiale approuve un projet hydroélectrique

Rwanda: la Banque mondiale approuve un projet hydroélectrique
La Banque mondiale a officiellement approuvé mardi, pour un montant de 340 millions de dollars, le financement d’un vaste projet hydroélectrique sur les chutes de Rusumo au Rwanda, qui profitera aussi au Burundi et à la Tanzanie, selon un communiqué mardi.
 Cette centrale hydroélectrique, à l’étude depuis plusieurs années, devrait bénéficier à quelque 62 millions d’habitants au Burundi, au Rwanda et en Tanzanie, affirme la Banque mondiale.
Le coût global du projet se monte à 468,60 millions de dollars et la centrale devrait produire jusqu’à 80 mégawatts d’électricité. 
Le financement par l’institution de développement, soit au total 340 millions de dollars, est réparti à raison de 133,30 millions chacun, auprès des gouvernements du Burundi, du Rwanda et de la Tanzanie. Ce sont des prêts sans intérêts fournis par l’Association internationale de développement (IDA) qui prête aux pays les plus pauvres. 
« C’est un projet important pour cette région dont l’accès à l’électricité est un des plus faibles du monde », a indiqué à l’AFP Jamal Saghir, directeur du développement durable de la Banque mondiale pour la région Afrique.
Dans cette sous-région des Grands Lacs, seulement 4% de la population a accès à l’électricité au Burundi, 10% au Rwanda et 17% en Tanzanie.
 Le projet est construit selon le mode dit « au fil de l’eau », comprenant des barrages en cascades, afin de réduire les impacts sociaux et environnementaux.
Quelque 223 familles devront être déplacées dont 90 foyers au Rwanda et 133 en Tanzanie pour la construction du projet, a précisé la Banque.
Le coût de production de l’électricité sera de 6 cents/kWh contre un coût de 25 cents/kWh pour l’énergie thermique dans la région, a noté M. Saghir.
« Le projet hydroélectrique des chutes de Rusumo adopte une approche régionale pour faire face à la pénurie d’électricité en Afrique sub-saharienne », a indiqué M. Saghir soulignant qu’il y aura « gestion commune de la production et du transport d’électricité ».
 « Seulement 10% du potentiel hydroélectrique de l’Afrique est utilisé contre 80% dans les pays de l’OCDE », notait ce responsable.
afp

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