L’ancien président sud-africain Nelson Mandela devait entamer jeudi son troisième mois à l’hôpital où il est toujours, selon les autorités sud-africaines, dans un état « critique mais stable » après avoir frôlé la mort fin juin.
Le héros de la lutte anti-apartheid a dû fêter son 95ème anniversaire le 18 juillet au Mediclinic Heart Hospital de Pretoria, où il avait été admis en urgence le 8 juin pour une infection pulmonaire.
Le président Jacob Zuma donne irrégulièrement des nouvelles de son illustre prédécesseur, dans ses discours ou dans de brefs communiqués. Les dernières remontent au 31 juillet, et son porte-parole Mac Maharaj a indiqué mercredi qu’il fallait s’en contenter.
Souffrant depuis déjà quelques jours, Nelson Mandela a été hospitalisé aux premières heures du 8 juin, dans un état qualifié de « grave ».
Il pouvait alors respirer sans assistance, selon la présidence. Mais son état s’est nettement détérioré ensuite, au point qu’on a craint le pire à plusieurs reprises.
Notamment au soir du 23 juin quand la présidence a annoncé que sa santé s’était subitement dégradée, qualifiant désormais son état de « critique ». Et trois jours plus tard quand le président Zuma a subitement annulé un voyage au Mozambique: il venait de rendre visite à un Nelson Mandela désormais sous assistance respiratoire.
Puis Jacob Zuma a fait état d’une amélioration le 27 juin. Il dit depuis régulièrement que l’état de santé de l’icône mondiale de la réconciliation s’améliore, bien qu’il reste « dans un état critique mais stable ».
Les autorités n’ont jamais voulu confirmer des informations de la chaîne américaine CBS selon laquelle Mandela a dû être « ressuscité » à son arrivée à l’hôpital, ou a encore été opéré « pour débloquer le tube de dialyse » fin juillet.
Seule habilitée à communiquer, la présidence refuse d’entrer dans les détails, invoquant le secret médical.
Les problèmes pulmonaires de Mandela sont probablement liés aux séquelles d’une tuberculose contractée pendant son séjour sur l’île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il a passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles du régime d’apartheid.
Le héros de la lutte anti-apartheid a dû fêter son 95ème anniversaire le 18 juillet au Mediclinic Heart Hospital de Pretoria, où il avait été admis en urgence le 8 juin pour une infection pulmonaire.
Le président Jacob Zuma donne irrégulièrement des nouvelles de son illustre prédécesseur, dans ses discours ou dans de brefs communiqués. Les dernières remontent au 31 juillet, et son porte-parole Mac Maharaj a indiqué mercredi qu’il fallait s’en contenter.
Souffrant depuis déjà quelques jours, Nelson Mandela a été hospitalisé aux premières heures du 8 juin, dans un état qualifié de « grave ».
Il pouvait alors respirer sans assistance, selon la présidence. Mais son état s’est nettement détérioré ensuite, au point qu’on a craint le pire à plusieurs reprises.
Notamment au soir du 23 juin quand la présidence a annoncé que sa santé s’était subitement dégradée, qualifiant désormais son état de « critique ». Et trois jours plus tard quand le président Zuma a subitement annulé un voyage au Mozambique: il venait de rendre visite à un Nelson Mandela désormais sous assistance respiratoire.
Puis Jacob Zuma a fait état d’une amélioration le 27 juin. Il dit depuis régulièrement que l’état de santé de l’icône mondiale de la réconciliation s’améliore, bien qu’il reste « dans un état critique mais stable ».
Les autorités n’ont jamais voulu confirmer des informations de la chaîne américaine CBS selon laquelle Mandela a dû être « ressuscité » à son arrivée à l’hôpital, ou a encore été opéré « pour débloquer le tube de dialyse » fin juillet.
Seule habilitée à communiquer, la présidence refuse d’entrer dans les détails, invoquant le secret médical.
Les problèmes pulmonaires de Mandela sont probablement liés aux séquelles d’une tuberculose contractée pendant son séjour sur l’île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il a passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles du régime d’apartheid.
Les cohortes d’envoyés spéciaux dépêchés fin juin sont depuis longtemps rentrés chez eux, et le campement que les journalistes avaient installés devant l’hôpital de Pretoria a été largement déserté.
Tout un business Mandela
Les passants sont également moins nombreux devant la grille de l’hôpital, transformée en vaste mémorial couvert de petits mots, affiches, photos, fleurs, ballons, etc. Mais les hommages s’y poursuivent: un ch?ur de gospel indonésien est venu mardi, des responsables religieux mercredi, etc.
Plus que sur la santé de Nelson Mandela, l’attention des médias sud-africains s’est surtout portée ces dernières semaines sur les déchirements de sa famille.
Les enfants et petits-enfants du grand homme, qui vendent déjà vins et tee-shirts, se disputent son héritage dès avant sa mort –et même les dépouilles de trois de ses enfants–, n’hésitant pas à saisir les tribunaux et à régler leurs comptes en direct à la télévision.
L’ancien archevêque anglican Desmond Tutu les a supplié de « ne pas salir » le nom de son ami, qui comme lui reçut le prix Nobel de la Paix. « S’il vous plaît, s’il vous plaît, s’il vous plaît, ne pensez pas qu’à vous. C’est comme cracher au visage de Madiba », a-t-il dit, l’appelant de son nom de clan affectueusement repris par les Sud-Africains.
Mais la récupération de l’image de Mandela n’a pas de frontières. Des architectes néerlandais ont ainsi proposé d’ériger une gigantesque tête du grand homme sur la Montagne de la Table, au Cap. Elle comprendrait notamment un centre de congrès, un théâtre et un restaurant s’articulant autour d’une statue géante.
Après l’anniversaire le 18 juillet, le prochain jour de recueillement est annoncé pour le 17 août: un « Nelson Mandela Sport & Culture Day », avec notamment au programme, à Soweto, les matches Afrique du Sud-Argentine en rugby et Afrique du Sud-Burkina Faso en football.
afp
Tout un business Mandela
Les passants sont également moins nombreux devant la grille de l’hôpital, transformée en vaste mémorial couvert de petits mots, affiches, photos, fleurs, ballons, etc. Mais les hommages s’y poursuivent: un ch?ur de gospel indonésien est venu mardi, des responsables religieux mercredi, etc.
Plus que sur la santé de Nelson Mandela, l’attention des médias sud-africains s’est surtout portée ces dernières semaines sur les déchirements de sa famille.
Les enfants et petits-enfants du grand homme, qui vendent déjà vins et tee-shirts, se disputent son héritage dès avant sa mort –et même les dépouilles de trois de ses enfants–, n’hésitant pas à saisir les tribunaux et à régler leurs comptes en direct à la télévision.
L’ancien archevêque anglican Desmond Tutu les a supplié de « ne pas salir » le nom de son ami, qui comme lui reçut le prix Nobel de la Paix. « S’il vous plaît, s’il vous plaît, s’il vous plaît, ne pensez pas qu’à vous. C’est comme cracher au visage de Madiba », a-t-il dit, l’appelant de son nom de clan affectueusement repris par les Sud-Africains.
Mais la récupération de l’image de Mandela n’a pas de frontières. Des architectes néerlandais ont ainsi proposé d’ériger une gigantesque tête du grand homme sur la Montagne de la Table, au Cap. Elle comprendrait notamment un centre de congrès, un théâtre et un restaurant s’articulant autour d’une statue géante.
Après l’anniversaire le 18 juillet, le prochain jour de recueillement est annoncé pour le 17 août: un « Nelson Mandela Sport & Culture Day », avec notamment au programme, à Soweto, les matches Afrique du Sud-Argentine en rugby et Afrique du Sud-Burkina Faso en football.
afp