Au moins 73 personnes ont perdu la vie dans le sud de Madagascar dans les récents accrochages entre la population, les forces de l’ordre et des bandes de voleurs de zébus, selon un nouveau bilan vendredi de la gendarmerie nationale.
Un précédent bilan mercredi avait fait état de 37 bandits tués, mais la gendarmerie a indiqué dans un communiqué avoir découvert une trentaine de nouveaux corps sans vie appartenant à des voleurs.
Cinq villageois ont aussi été tués, et cinq blessés, selon la gendarmerie.
Les accrochages ont eu lieu mercredi vers cinq heures du matin (02H00 GMT) dans deux localités, Esira, district d’Amboasary Sud et Ranomafana, district de Fort Dauphin.
Des régions entières sont consacrées à l’élevage du zébu à Madagascar, une variété de bovidé à bosse qui a un rôle utilitaire mais aussi mystique.
Autrefois exporté sur pied vers La Réunion, le zébu à viande fait l’objet de vols en bande organisée, un fléau qui prive les campagnes de leur principale richesse.
Les opérations de maintien de l’ordre menées l’an dernier pour enrayer ce phénomène criminel sont cependant très controversées.
Le déploiement de forces spéciales dans des régions reculées et difficile d’accès a donné lieu à des dérives, des exactions contre les civils et des destructions, selon des témoignages recueillis sur place.
Une enquête internationale a été promise mais attend toujours, alors que rien ne semble être fait éviter un nouveau carnage.
Jeudi, le ministre de l’Intérieur malgache, Florent Rakotoarisoa, a défendu la violence des forces de l’ordre et des villageois, estimant qu’ils étaient en état de légitime défense.
« Je remercie les forces de l’ordre, je les encourage, non seulement les forces de l’ordre, mais les fokonolona (les villageois). S’ils sont attaqués, ils ont le droit de se défendre. On n’a pas à les blâmer », a-t-il dit.
afp
Un précédent bilan mercredi avait fait état de 37 bandits tués, mais la gendarmerie a indiqué dans un communiqué avoir découvert une trentaine de nouveaux corps sans vie appartenant à des voleurs.
Cinq villageois ont aussi été tués, et cinq blessés, selon la gendarmerie.
Les accrochages ont eu lieu mercredi vers cinq heures du matin (02H00 GMT) dans deux localités, Esira, district d’Amboasary Sud et Ranomafana, district de Fort Dauphin.
Des régions entières sont consacrées à l’élevage du zébu à Madagascar, une variété de bovidé à bosse qui a un rôle utilitaire mais aussi mystique.
Autrefois exporté sur pied vers La Réunion, le zébu à viande fait l’objet de vols en bande organisée, un fléau qui prive les campagnes de leur principale richesse.
Les opérations de maintien de l’ordre menées l’an dernier pour enrayer ce phénomène criminel sont cependant très controversées.
Le déploiement de forces spéciales dans des régions reculées et difficile d’accès a donné lieu à des dérives, des exactions contre les civils et des destructions, selon des témoignages recueillis sur place.
Une enquête internationale a été promise mais attend toujours, alors que rien ne semble être fait éviter un nouveau carnage.
Jeudi, le ministre de l’Intérieur malgache, Florent Rakotoarisoa, a défendu la violence des forces de l’ordre et des villageois, estimant qu’ils étaient en état de légitime défense.
« Je remercie les forces de l’ordre, je les encourage, non seulement les forces de l’ordre, mais les fokonolona (les villageois). S’ils sont attaqués, ils ont le droit de se défendre. On n’a pas à les blâmer », a-t-il dit.
afp