Le gouverneur de Conakry a interdit à partir de jeudi toute manifestation liée aux coupures d’électricité après des violences et des heurts avec les forces de l’ordre qui ont fait ces derniers jours plusieurs blessés.
« Il est désormais formellement interdit à tout citoyen, quel qu’il soit, de manifester dans la rue pour cause de coupure d’électricité, d’eau ou à caractère politique », a déclaré le gouverneur de Conakry, le commandant Sékou Resco Camara sur les médias d’Etat.
Mais malgré cette interdiction, de nouvelles manifestations contre les coupures d’électricité et des affrontements avec les forces de l’ordre ont fait jeudi au moins treize blessés légers à Conakry, selon des sources hospitalières.
Un immeuble de quatre étages abritant le siège et des appartements d’Electricité de Guinée (EDG), la compagnie publique, a été saccagé et incendié par des manifestants, a constaté un journaliste de l’AFP.
« Nous voulons de l’électricité et rien que ça », a affirmé un manifestant.
Des centaines de jeunes ont dressé des barricades dans de nombreuses rues et entravé la circulation dans plusieurs quartiers de Conakry.
De gros cailloux, des troncs d’arbres et des tas d’immondices jonchaient la chaussée à Kaloum, quartier administratif et des affaires, alors que des pneus brûlés étaient visibles par endroits obligeant les automobilistes à rebrousser chemin.
Cette nouvelle journée de manifestations survient après deux jours de violences qui avaient déjà fait de nombreux blessés, dont huit mercredi.
Dans un communiqué diffusé jeudi soir, le gouvernement guinéen a affirmé que le président Alpha Condé a demandé aux autorités « de prendre toutes les dispositions pour que soit garantie la sécurité des personnes et de leurs biens » à la suite de ces récentes violences qui causent « des dommages aux paisibles citoyens » et affectent « la sécurité des personnes et de leurs biens ».
Elu en 2010, le régime de M. Condé « a hérité d’une situation lamentable dans le secteur de l’électricité et a déployé, depuis, d’énormes efforts. Cependant, ces efforts ne peuvent être visibles que dans un délai incompressible lié à la complexité et au volume du travail technique », a expliqué le gouvernement.
« Il faut donner du temps au travail technique pour qu’enfin nous aboutissions à un résultant satisfaisant et durable pour tout le monde », a-t-il ajouté.
Alpha Condé avait promis de rétablir les services de base dont l’électricité trois mois après son investiture.
Les coupures d’eau et d’électricité sont récurrentes depuis des décennies en Guinée et donnent régulièrement lieu à des manifestations de colère de la population.
afp
« Il est désormais formellement interdit à tout citoyen, quel qu’il soit, de manifester dans la rue pour cause de coupure d’électricité, d’eau ou à caractère politique », a déclaré le gouverneur de Conakry, le commandant Sékou Resco Camara sur les médias d’Etat.
Mais malgré cette interdiction, de nouvelles manifestations contre les coupures d’électricité et des affrontements avec les forces de l’ordre ont fait jeudi au moins treize blessés légers à Conakry, selon des sources hospitalières.
Un immeuble de quatre étages abritant le siège et des appartements d’Electricité de Guinée (EDG), la compagnie publique, a été saccagé et incendié par des manifestants, a constaté un journaliste de l’AFP.
« Nous voulons de l’électricité et rien que ça », a affirmé un manifestant.
Des centaines de jeunes ont dressé des barricades dans de nombreuses rues et entravé la circulation dans plusieurs quartiers de Conakry.
De gros cailloux, des troncs d’arbres et des tas d’immondices jonchaient la chaussée à Kaloum, quartier administratif et des affaires, alors que des pneus brûlés étaient visibles par endroits obligeant les automobilistes à rebrousser chemin.
Cette nouvelle journée de manifestations survient après deux jours de violences qui avaient déjà fait de nombreux blessés, dont huit mercredi.
Dans un communiqué diffusé jeudi soir, le gouvernement guinéen a affirmé que le président Alpha Condé a demandé aux autorités « de prendre toutes les dispositions pour que soit garantie la sécurité des personnes et de leurs biens » à la suite de ces récentes violences qui causent « des dommages aux paisibles citoyens » et affectent « la sécurité des personnes et de leurs biens ».
Elu en 2010, le régime de M. Condé « a hérité d’une situation lamentable dans le secteur de l’électricité et a déployé, depuis, d’énormes efforts. Cependant, ces efforts ne peuvent être visibles que dans un délai incompressible lié à la complexité et au volume du travail technique », a expliqué le gouvernement.
« Il faut donner du temps au travail technique pour qu’enfin nous aboutissions à un résultant satisfaisant et durable pour tout le monde », a-t-il ajouté.
Alpha Condé avait promis de rétablir les services de base dont l’électricité trois mois après son investiture.
Les coupures d’eau et d’électricité sont récurrentes depuis des décennies en Guinée et donnent régulièrement lieu à des manifestations de colère de la population.
afp