Les Nations unies ont donné mardi 48 heures aux rebelles du M23, actifs dans la région de la ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, pour déposer les armes, sans quoi ils feront face à « l’usage de la force ».
Une nouvelle brigade d’intervention de l’ONU va être utilisée pour la première fois afin de venir en aide à l’armée de la RDC pour instaurer une « zone de sécurité » dans la ville, de nouveau menacée par le M23 ces dernières semaines, selon un communiqué de la force de l’ONU en RDC, la Monusco.
Fin mars, le Conseil de sécurité de l’ONU a créé une brigade d’intervention au mandat offensif. Cette brigade – constituée aux deux tiers et qui n’était pas encore opérationnelle – doit compter 3.069 Sud-Africains, Tanzaniens et Malawites pour combattre les groupes armés de l’Est congolais, M23 en tête.
Selon son communiqué, la force de l’ONU a donné aux rebelles du M23 jusqu’à jeudi 16H00 (20H00 GMT) pour aller « remettre leurs armes à la base de la Monusco » et rejoindre un programme de démobilisation.
Au-delà, « ils seront considérés comme une menace pour les civils et la Monusco prendra toutes les mesures nécessaires pour les désarmer, y compris l’usage de la force en accord avec son mandat et les règles qui entourent son action », dit le texte.
La zone de sécurité prévue par les Nations unies inclut Goma et ses banlieues nord.
Le M23 a lancé une nouvelle offensive contre l’armée de la RDCongo aux abords de la capitale provinciale le 14 juillet. Le mouvement rebelle est actif depuis mai 2012 dans le Nord-Kivu, province riche et instable frontalière du Rwanda et de l’Ouganda.
Il est essentiellement composé de Tutsi congolais intégrés dans les forces régulières congolaises, les FARDC, à la faveur d’un accord de paix signé en 2009. Ils se sont mutinés en avril 2012, estimant que cet accord n’avait jamais été pleinement respecté.
Une nouvelle brigade d’intervention de l’ONU va être utilisée pour la première fois afin de venir en aide à l’armée de la RDC pour instaurer une « zone de sécurité » dans la ville, de nouveau menacée par le M23 ces dernières semaines, selon un communiqué de la force de l’ONU en RDC, la Monusco.
Fin mars, le Conseil de sécurité de l’ONU a créé une brigade d’intervention au mandat offensif. Cette brigade – constituée aux deux tiers et qui n’était pas encore opérationnelle – doit compter 3.069 Sud-Africains, Tanzaniens et Malawites pour combattre les groupes armés de l’Est congolais, M23 en tête.
Selon son communiqué, la force de l’ONU a donné aux rebelles du M23 jusqu’à jeudi 16H00 (20H00 GMT) pour aller « remettre leurs armes à la base de la Monusco » et rejoindre un programme de démobilisation.
Au-delà, « ils seront considérés comme une menace pour les civils et la Monusco prendra toutes les mesures nécessaires pour les désarmer, y compris l’usage de la force en accord avec son mandat et les règles qui entourent son action », dit le texte.
La zone de sécurité prévue par les Nations unies inclut Goma et ses banlieues nord.
Le M23 a lancé une nouvelle offensive contre l’armée de la RDCongo aux abords de la capitale provinciale le 14 juillet. Le mouvement rebelle est actif depuis mai 2012 dans le Nord-Kivu, province riche et instable frontalière du Rwanda et de l’Ouganda.
Il est essentiellement composé de Tutsi congolais intégrés dans les forces régulières congolaises, les FARDC, à la faveur d’un accord de paix signé en 2009. Ils se sont mutinés en avril 2012, estimant que cet accord n’avait jamais été pleinement respecté.
Après une offensive-éclair fin 2012, il s’était emparé de Goma, qu’il a occupée fin novembre. Il s’en est retiré sous la pression internationale et contre la promesse d’un dialogue avec Kinshasa. Ce dialogue s’est ouvert début décembre à Kampala, capitale de l’Ouganda, mais reste pour l’heure au point mort.
Depuis la reprise des combats le 14 juillet, « le M23 a tiré sans distinction, y compris avec des armes lourdes, ce qui a provoqué la mort de civils », a rapporté la Monusco dans son communiqué.
« Le M23 a aussi visé des installations de l’ONU. La zone de sécurité repoussera ces menaces indirectes hors d’atteinte de Goma. Cette zone de sécurité peut être agrandie si besoin », disent encore les Nations unies.
La Monusco rappelle que plus d’un million de civils vivent dans la région de Goma et Sake, « ainsi que le long de la route qui relie ces deux localités où sont installés, entre autres, les camps de Mugunga qui abritent provisoirement environ 70.000 personnes déplacées par le conflit ».
Selon les experts de l’ONU le Rwanda voisin a fourni des troupes et une aide militaire au M23. Le gouvernement de la RDC a également rapporté ces faits, mais Kigali a de nouveau nié toute aide.
Les Etats-Unis avaient appelé la semaine passée le Rwanda à cesser tout soutien aux forces rebelles.
afp
Depuis la reprise des combats le 14 juillet, « le M23 a tiré sans distinction, y compris avec des armes lourdes, ce qui a provoqué la mort de civils », a rapporté la Monusco dans son communiqué.
« Le M23 a aussi visé des installations de l’ONU. La zone de sécurité repoussera ces menaces indirectes hors d’atteinte de Goma. Cette zone de sécurité peut être agrandie si besoin », disent encore les Nations unies.
La Monusco rappelle que plus d’un million de civils vivent dans la région de Goma et Sake, « ainsi que le long de la route qui relie ces deux localités où sont installés, entre autres, les camps de Mugunga qui abritent provisoirement environ 70.000 personnes déplacées par le conflit ».
Selon les experts de l’ONU le Rwanda voisin a fourni des troupes et une aide militaire au M23. Le gouvernement de la RDC a également rapporté ces faits, mais Kigali a de nouveau nié toute aide.
Les Etats-Unis avaient appelé la semaine passée le Rwanda à cesser tout soutien aux forces rebelles.
afp