La bataille pour le contrôle de deux fonds d’investissement liés à Nelson Mandela, opposant ses filles Makaziwe et Zenani aux trois amis administrateurs mandatés par l’ancien président sud-africain, a été reportée par la justice, le temps qu’elles prennent un nouvel avocat, a-t-on appris lundi auprès de la partie adverse.
Makaziwe et Zenani, désireuses de récupérer le contrôle des deux holdings gérant les royalties issues de la vente de tee-shirts et objets à l’effigie de la main de Nelson Mandela, avaient saisi la justice en avril.
Mais pour une raison qui n’a pas été rendue publique, leur avocat Ismail Ayob a laissé tomber l’affaire. Me Ayob a lui-même eu partie liée avec la gestion du patrimoine de Nelson Mandela jusqu’à ce qu’il ne soit rattrapé par la justice pour une affaire de fausses oeuvres d’art.
« Une fois qu’ils auront désigné un nouveau représentant légal, ils auront à en informer le juge qui fixera une nouvelle date d’audience », a indiqué à l’AFP le cabinet Norton Rose Fulbright, qui représente les trois administrateurs mis en demeure.
Il s’agit de George Bizos, célèbre avocat et grand ami de Mandela, ainsi que l’ancien ministre du Logement Tokyo Sexwale et un troisième avocat, Bally Chuene.
Lui-même âgé de 84 ans, M. Bizos est un ami de très longue date de Nelson Mandela qu’il avait défendu dans les années 1960 lors de son procès pour trahison intenté par les autorités de l’apartheid. Mandela avait échappé alors à la peine de mort.
En avril, son avocat avait dénoncé la manoeuvre « grossière » des filles Mandela.
Les deux fonds –Harmonieux Investment Holdings et Magnifique Investment Holdings– ont une valeur estimée à 1,7 million de dollars au total.
Mandla, l’un des petits-fils de Mandela et qui dispute à Makaziwe l’autorité sur le clan familial, a dénoncé « l’abus flagrant du grand âge » et « la tentative de pillage de l’argent des Mandela » par ses tantes, dans un communiqué diffusé lundi.
Lui-même est accusé de violation de sépultures par le reste de la famille pour avoir déplacé les tombes des enfants Mandela dans le village dont il est le chef coutumier et où il caresse d’ambitieux projets de développement touristique concurrents d’un musée mémorial officiel déjà existant.
afp
Makaziwe et Zenani, désireuses de récupérer le contrôle des deux holdings gérant les royalties issues de la vente de tee-shirts et objets à l’effigie de la main de Nelson Mandela, avaient saisi la justice en avril.
Mais pour une raison qui n’a pas été rendue publique, leur avocat Ismail Ayob a laissé tomber l’affaire. Me Ayob a lui-même eu partie liée avec la gestion du patrimoine de Nelson Mandela jusqu’à ce qu’il ne soit rattrapé par la justice pour une affaire de fausses oeuvres d’art.
« Une fois qu’ils auront désigné un nouveau représentant légal, ils auront à en informer le juge qui fixera une nouvelle date d’audience », a indiqué à l’AFP le cabinet Norton Rose Fulbright, qui représente les trois administrateurs mis en demeure.
Il s’agit de George Bizos, célèbre avocat et grand ami de Mandela, ainsi que l’ancien ministre du Logement Tokyo Sexwale et un troisième avocat, Bally Chuene.
Lui-même âgé de 84 ans, M. Bizos est un ami de très longue date de Nelson Mandela qu’il avait défendu dans les années 1960 lors de son procès pour trahison intenté par les autorités de l’apartheid. Mandela avait échappé alors à la peine de mort.
En avril, son avocat avait dénoncé la manoeuvre « grossière » des filles Mandela.
Les deux fonds –Harmonieux Investment Holdings et Magnifique Investment Holdings– ont une valeur estimée à 1,7 million de dollars au total.
Mandla, l’un des petits-fils de Mandela et qui dispute à Makaziwe l’autorité sur le clan familial, a dénoncé « l’abus flagrant du grand âge » et « la tentative de pillage de l’argent des Mandela » par ses tantes, dans un communiqué diffusé lundi.
Lui-même est accusé de violation de sépultures par le reste de la famille pour avoir déplacé les tombes des enfants Mandela dans le village dont il est le chef coutumier et où il caresse d’ambitieux projets de développement touristique concurrents d’un musée mémorial officiel déjà existant.
afp