Laza Razafiarison, le candidat à l’élection présidentielle malgache arrêté mardi à Antananarivo après une manifestation non autorisée, s’est vu refuser vendredi sa demande de mise en liberté, a-t-on appris auprès de son avocate.
Me Claire Soamiary n’a pas souhaité commenter la décision du juge, mais à la barre, M. Razafiarison a souligné qu’il avait organisé au moins cinq manifestations sans autorisation depuis 2012, sans jamais être inquiété.
Il a déploré que son arrestation intervienne alors qu’il est candidat.
M. Razafiarison réclame la tenue de l’élection présidentielle, reportée sine die et censée permettre le retour à l’ordre constitutionnel et démocratique dans un pays gouverné par un président non élu depuis le renversement du président Marc Ravalomanana début 2009.
Un rassemblement de ses partisans dans les rues de la capitale malgache lundi dernier avait été dispersé avec des gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre, avant l’arrestation mardi de M. Razafiarison et plusieurs de ses proches.
Le pouvoir craint manifestement des troubles à l’ordre public de nature à déstabiliser le régime de transition et a incité la population à s’abstenir de participer à toute manifestation au cours du week-end, la gendarmerie affirmant avoir eu vent d’un complot.
afp
Me Claire Soamiary n’a pas souhaité commenter la décision du juge, mais à la barre, M. Razafiarison a souligné qu’il avait organisé au moins cinq manifestations sans autorisation depuis 2012, sans jamais être inquiété.
Il a déploré que son arrestation intervienne alors qu’il est candidat.
M. Razafiarison réclame la tenue de l’élection présidentielle, reportée sine die et censée permettre le retour à l’ordre constitutionnel et démocratique dans un pays gouverné par un président non élu depuis le renversement du président Marc Ravalomanana début 2009.
Un rassemblement de ses partisans dans les rues de la capitale malgache lundi dernier avait été dispersé avec des gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre, avant l’arrestation mardi de M. Razafiarison et plusieurs de ses proches.
Le pouvoir craint manifestement des troubles à l’ordre public de nature à déstabiliser le régime de transition et a incité la population à s’abstenir de participer à toute manifestation au cours du week-end, la gendarmerie affirmant avoir eu vent d’un complot.
afp
