Une information judiciaire a été ouverte en Guinée où « plusieurs suspects ont été arrêtés » après les violences inter-ethniques dans le sud-est du pays ayant fait officiellement 54 morts la semaine dernière, selon le ministère de la Justice.
« Une information judiciaire vient d’être ouverte concernant les douloureux et meurtriers évènements qui se sont produits la semaine dernière en Guinée forestière notamment à Koulé, N’Zérékoré et Beyla », a affirmé Mohamed Béavogui, porte-parole du ministère de la Justice, dans une déclaration diffusée mercredi par les médias d’Etat.
« Cette information judiciaire a été ouverte sur réquisition du procureur de la République près du tribunal de première instance de N’Zérékoré », plus grande ville de la Guinée forestière, et « vise à faire toute la lumière afin de poursuivre les auteurs des crimes, les juger », a dit M. Béavogui.
« Ces évènements malheureux entre deux ethnies de la localité ont plongé tout le pays dans une désolation et une tristesse sans précédent au regard de la nature des crimes commis et le degré des hostilités enregistrées », a-t-il estimé, sans donner de bilan.
Selon ce responsable, plusieurs suspects, dont le nombre n’a pas été précisé, ont été arrêtés en possession illégale d’armes de guerre et font actuellement l’objet d’enquêtes préliminaires par la police judiciaire.
Le président guinéen Alpha Condé avait décrété une journée de deuil national lundi à la mémoire des victimes.
D’après le gouvernement, 58 corps ont été identifiés avec l’aide de la Croix-Rouge, mais selon des sources hospitalières et humanitaires, les violences ont fait plus de 80 morts, environ 200 blessés et ont provoqué des destructions d’édifices religieux et d’habitations.
Les affrontements ont opposé, entre les 15 et 17 juillet, des Guerzé, majoritaires en Guinée forestière, et des Konianké, d’abord à Koulé, puis à N’Zérékoré et Beyla, distantes de quelques dizaines de kilomètres.
Selon une source policière, tout est parti du passage à tabac de trois jeunes Konianké par des gardiens guerzé d’une station-service de Koulé. Deux des jeunes ont trouvé la mort quelques heures plus tard, entraînant une série d’attaques et de représailles à coups de machettes, haches, coupe-coupe, bâtons, pierres et armes à feu.
afp
« Une information judiciaire vient d’être ouverte concernant les douloureux et meurtriers évènements qui se sont produits la semaine dernière en Guinée forestière notamment à Koulé, N’Zérékoré et Beyla », a affirmé Mohamed Béavogui, porte-parole du ministère de la Justice, dans une déclaration diffusée mercredi par les médias d’Etat.
« Cette information judiciaire a été ouverte sur réquisition du procureur de la République près du tribunal de première instance de N’Zérékoré », plus grande ville de la Guinée forestière, et « vise à faire toute la lumière afin de poursuivre les auteurs des crimes, les juger », a dit M. Béavogui.
« Ces évènements malheureux entre deux ethnies de la localité ont plongé tout le pays dans une désolation et une tristesse sans précédent au regard de la nature des crimes commis et le degré des hostilités enregistrées », a-t-il estimé, sans donner de bilan.
Selon ce responsable, plusieurs suspects, dont le nombre n’a pas été précisé, ont été arrêtés en possession illégale d’armes de guerre et font actuellement l’objet d’enquêtes préliminaires par la police judiciaire.
Le président guinéen Alpha Condé avait décrété une journée de deuil national lundi à la mémoire des victimes.
D’après le gouvernement, 58 corps ont été identifiés avec l’aide de la Croix-Rouge, mais selon des sources hospitalières et humanitaires, les violences ont fait plus de 80 morts, environ 200 blessés et ont provoqué des destructions d’édifices religieux et d’habitations.
Les affrontements ont opposé, entre les 15 et 17 juillet, des Guerzé, majoritaires en Guinée forestière, et des Konianké, d’abord à Koulé, puis à N’Zérékoré et Beyla, distantes de quelques dizaines de kilomètres.
Selon une source policière, tout est parti du passage à tabac de trois jeunes Konianké par des gardiens guerzé d’une station-service de Koulé. Deux des jeunes ont trouvé la mort quelques heures plus tard, entraînant une série d’attaques et de représailles à coups de machettes, haches, coupe-coupe, bâtons, pierres et armes à feu.
afp