L’un des favoris à la présidentielle au Mali, Soumaïla Cissé, s’est rendu mercredi à Kidal, ville du nord-est du pays et fief des Touareg et de leur rébellion, pour montrer que le Mali « est un et indivisible », a-t-il annoncé à l’AFP.
« Je suis à Kidal dans le cadre de la campagne électorale pour montrer que Kidal fait partie du Mali. Nous sommes tous des frères et nous devons construire ensemble le pays qui est un et indivisible », a affirmé M. Cissé, ancien ministre et ex-responsable de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa).
Avant lui, l’autre favori du scrutin, Ibrahim Boubacar Keïta, ancien Premier ministre, s’était également rendu le 15 juillet à Kidal, ville située à 1.500 km de Bamako, près de la frontière algérienne.
Les autorités maliennes et les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) qui occupaient Kidal depuis février, ont signé le 18 juin à Ouagadougou un accord prévoyant un cessez-le-feu, un déploiement progressif de l’armée malienne et un cantonnement des combattants touareg sur des sites de regroupement.
L’accord a en grande partie été respecté, mais la situation reste tendue sur place où des manifestations dénonçant le retour de quelque 150 soldats maliens et d’autres l’approuvant, se sont produites. Des violences faisant au moins quatre morts ont aussi eu lieu en fin de semaine dernières entres des Touareg et des Noirs d’autres communautés de la ville.
Des agents électoraux et un élu de la région de Kidal ont en outre été brièvement enlevés le 20 juillet par le MNLA, selon eux à Tessalit, à 250 km au nord de Kidal, ce que le mouvement rebelle a démenti.
Déjà mauvaises avant le début du conflit au Mali dont toute la partie nord a été occupée en 2012 par des rebelles touareg, puis des groupes jihadistes chassés par une intervention militaire franco-africaine, les relations entre communautés noires majoritaires et les communautés arabe et touareg se sont depuis considérablement dégradées.
Le premier tour de la présidentielle, scrutin censé amorcer la réconciliation et rétablir l’ordre constitutionnel interrompu par un coup d’Etat en mars 2012, doit en principe se tenir à Kidal dimanche comme dans le reste du Mali.
Le vote dans la région de Kidal est hautement symbolique, mais ne peut pas influer sur les résultats, la région de Kidal ne comprenant que 35.000 électeurs sur près de 6,9 millions.
afp
« Je suis à Kidal dans le cadre de la campagne électorale pour montrer que Kidal fait partie du Mali. Nous sommes tous des frères et nous devons construire ensemble le pays qui est un et indivisible », a affirmé M. Cissé, ancien ministre et ex-responsable de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa).
Avant lui, l’autre favori du scrutin, Ibrahim Boubacar Keïta, ancien Premier ministre, s’était également rendu le 15 juillet à Kidal, ville située à 1.500 km de Bamako, près de la frontière algérienne.
Les autorités maliennes et les rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) qui occupaient Kidal depuis février, ont signé le 18 juin à Ouagadougou un accord prévoyant un cessez-le-feu, un déploiement progressif de l’armée malienne et un cantonnement des combattants touareg sur des sites de regroupement.
L’accord a en grande partie été respecté, mais la situation reste tendue sur place où des manifestations dénonçant le retour de quelque 150 soldats maliens et d’autres l’approuvant, se sont produites. Des violences faisant au moins quatre morts ont aussi eu lieu en fin de semaine dernières entres des Touareg et des Noirs d’autres communautés de la ville.
Des agents électoraux et un élu de la région de Kidal ont en outre été brièvement enlevés le 20 juillet par le MNLA, selon eux à Tessalit, à 250 km au nord de Kidal, ce que le mouvement rebelle a démenti.
Déjà mauvaises avant le début du conflit au Mali dont toute la partie nord a été occupée en 2012 par des rebelles touareg, puis des groupes jihadistes chassés par une intervention militaire franco-africaine, les relations entre communautés noires majoritaires et les communautés arabe et touareg se sont depuis considérablement dégradées.
Le premier tour de la présidentielle, scrutin censé amorcer la réconciliation et rétablir l’ordre constitutionnel interrompu par un coup d’Etat en mars 2012, doit en principe se tenir à Kidal dimanche comme dans le reste du Mali.
Le vote dans la région de Kidal est hautement symbolique, mais ne peut pas influer sur les résultats, la région de Kidal ne comprenant que 35.000 électeurs sur près de 6,9 millions.
afp