Le Nigeria va retirer une partie de ses 1.000 soldats stationnés au Mali au sein de la Mission de paix des Nations unies dans le pays (Minusma), a annoncé jeudi le président ivoirien Alassane Ouattara.
« J’ai reçu une lettre du président (Goodluck Jonathan). Le Nigéria a besoin d’une partie de ses troupes », a déclaré M. Ouattara, qui s’exprimait à Abuja en qualité de président en exercice de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 pays).
« Ils (les Nigérians) ne retirent pas tout le monde, une bonne partie restera », a-t-il précisé à la presse, en marge du 43e sommet ordinaire de la Cédéao qui se tient dans la capitale nigériane.
« C’est à cause de la situation intérieure », a justifié M. Ouattara.
Depuis le 15 mai, l’armée nigériane est engagée dans une vaste offensive contre les islamistes de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, où l’état d’urgence a été décrété dans trois Etats.
« J’ai reçu une lettre du président (Goodluck Jonathan). Le Nigéria a besoin d’une partie de ses troupes », a déclaré M. Ouattara, qui s’exprimait à Abuja en qualité de président en exercice de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 pays).
« Ils (les Nigérians) ne retirent pas tout le monde, une bonne partie restera », a-t-il précisé à la presse, en marge du 43e sommet ordinaire de la Cédéao qui se tient dans la capitale nigériane.
« C’est à cause de la situation intérieure », a justifié M. Ouattara.
Depuis le 15 mai, l’armée nigériane est engagée dans une vaste offensive contre les islamistes de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, où l’état d’urgence a été décrété dans trois Etats.
Le nombre exact de soldats retirés sur les 1.000 actuellement déployés au Mali n’a pas été arrêté, a affirmé à l’AFP une source militaire nigériane.
« Tous ne seront pas retirés cependant », a-t-elle dit, sans donner de détail.
La même source a expliqué ce retrait par la façon injuste dont le Nigeria est traité au sein de la nouvelle force des Nations Unies au Mali, selon les militaires nigérians.
« Le Nigeria s’estime pauvrement traité (…) depuis que l’ONU a pris en main les opérations ».
« C’est un non-Nigérian qui a été nommé commandant en chef de la force, alors que nous nous investissons tellement dans la mission. Nous pensons donc que nous aurons un meilleur usage de nos soldats chez nous plutôt que de les laisser là où ils ne sont pas appréciés à leur juste mesure », a-t-elle expliqué.
Déployée en soutien à l’armée française dans son offensive contre les islamistes dans le nord malien, la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) était dirigée par un général nigérian, Shehu Abdulkadir. La Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), opérationnelle depuis le 1er juillet, est coordonnée par un général rwandais.
Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique et premier producteur de pétrole du continent, possède également la plus grande armée d’Afrique de l’Ouest.
La force de l’ONU, créée en avril, doit compter à terme plus de 12.600 hommes dont 11.200 soldats et 1.440 policiers équipés d’hélicoptères de combat et de transport.
Elle est notamment chargée de s’assurer du bon déroulement des élections prévues pour le 28 juillet.
L’armée française est intervenue au Mali dès le 11 janvier pour stopper une avancée prévisible des jihadistes du nord au sud du Mali où se trouve la capitale Bamako.
Au plus fort de son intervention, la France comptait 4.500 soldats. Ils sont actuellement 3.200, l’objectif étant qu’ils ne soient plus qu’un millier fin 2013.
afp
« Tous ne seront pas retirés cependant », a-t-elle dit, sans donner de détail.
La même source a expliqué ce retrait par la façon injuste dont le Nigeria est traité au sein de la nouvelle force des Nations Unies au Mali, selon les militaires nigérians.
« Le Nigeria s’estime pauvrement traité (…) depuis que l’ONU a pris en main les opérations ».
« C’est un non-Nigérian qui a été nommé commandant en chef de la force, alors que nous nous investissons tellement dans la mission. Nous pensons donc que nous aurons un meilleur usage de nos soldats chez nous plutôt que de les laisser là où ils ne sont pas appréciés à leur juste mesure », a-t-elle expliqué.
Déployée en soutien à l’armée française dans son offensive contre les islamistes dans le nord malien, la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) était dirigée par un général nigérian, Shehu Abdulkadir. La Mission intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), opérationnelle depuis le 1er juillet, est coordonnée par un général rwandais.
Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique et premier producteur de pétrole du continent, possède également la plus grande armée d’Afrique de l’Ouest.
La force de l’ONU, créée en avril, doit compter à terme plus de 12.600 hommes dont 11.200 soldats et 1.440 policiers équipés d’hélicoptères de combat et de transport.
Elle est notamment chargée de s’assurer du bon déroulement des élections prévues pour le 28 juillet.
L’armée française est intervenue au Mali dès le 11 janvier pour stopper une avancée prévisible des jihadistes du nord au sud du Mali où se trouve la capitale Bamako.
Au plus fort de son intervention, la France comptait 4.500 soldats. Ils sont actuellement 3.200, l’objectif étant qu’ils ne soient plus qu’un millier fin 2013.
afp