Le pape François, qui se rend la semaine prochaine au Brésil, aura de nombreuses rencontres publiques, mais le Vatican a assuré mercredi n’avoir pas d’inquiétude sur des manifestations hostiles et sa sécurité, alors qu’il circulera souvent en jeep découverte.
« Nous allons au Brésil avec confiance dans la capacité des autorités de gérer la situation. Nous savons que les manifestations (sociales) ne sont en rien dirigées contre le pape et l’Église », a expliqué le père jésuite Federico Lombardi. Il était pressé de questions à l’issue d’une longue présentation de ce premier voyage de François à l’étranger, à l’occasion des XXVIIIèmes Journées mondiales de la jeunesse (JMJ).
Plus d’un million de jeunes de 170 pays, mais principalement d’Amérique latine sont arrivés ou sont attendus à Rio.
En juin, des manifestations ont eu lieu au Brésil contre le prix des transports publics, les coûts faramineux des dépenses pour le Mondial de foot de 2014 et la corruption.
« Au stade actuel, on ne s’attend pas à ce qu’il y ait des inconvénients pour les JMJ. Tous comprendront que le message du pape est un message de solidarité », a dit le père Lombardi.
Il a répondu aux objections sur les dépenses importantes entrainées par la visite: « Quand il y a des dépenses, c’est pour payer quelqu’un qui fournit un service, pour un évènement salué positivement par la grande majorité de la population. Cet argent n’est pas gaspillé ».
Le porte-parole a annoncé que le pape « n’utilisera pas la papamobile blindée » de ses prédécesseurs.
« C’est un choix du pape, en continuité avec ce qu’il fait ici. Il se sent bien ainsi dans le contact » avec la foule, a-t-il précisé.
Un jeep blanche Mercedes, celle qu’il utilise sur la place Saint-Pierre, et une autre jeep verte, de réserve, ont déjà été acheminées à Rio.
Par rapport à celui « allégé » qu’avait prévu Benoît XVI avant sa démission, « le programme a été adapté, intensifié, enrichi de certains évènements », a dit le porte-parole.
Il a cité le déplacement au sanctuaire marial d’Aparecida, « très fortement voulu par le pape François », et aussi la visite dans la favela de Varginha, où il se déplacera à pied et se rendra dans une maison pour rencontrer une famille.
Comme quand il s’est rendu le 8 juillet sur l’île italienne de Lampedusa à la rencontre des immigrés africains, « les personnalités politiques ne seront pas invitées à la favela », même si le pape « ne refuse pas de rencontrer les personnes qui ont des responsabilités » et d’ailleurs en rencontrera lors de sa visite.
Des rencontres sont aussi prévues avec des jeunes détenus, des jeunes dépendants de la drogue et de l’alcool. Il déjeunera aussi avec douze jeunes participants, et confessera aussi quelques uns des pèlerins.
Dans l’avion d’Alitalia qui l’emmènera à Rio, François saluera les journalistes mais il a expressément souhaité ne pas donner « d’interviews individuelles ou collectives », qu’elles soient « préparées » à l’avance (comme c’était le cas avec Benoît XVI) ou « spontanées » (comme avec Jean Paul II).
« Si vous lui faites des demandes de contenu –par exemple sur les manifestations sociales– vous allez contre son intention », a prévenu le porte-parole, en ajoutant: « ce qu’il voudra dire, il le dira ».
A Rio, François s’exprimera surtout « en espagnol, en portugais, et peut-être un peu en italien ».
Le pape n’a pas prévu de rencontrer des victimes de prêtres pédophiles: « cela a toujours été fait quand les responsables de l’Eglise locale le demandaient, quand le problème est très sensible. Il ne semble pas que cela lui ait été demandé ».
afp
« Nous allons au Brésil avec confiance dans la capacité des autorités de gérer la situation. Nous savons que les manifestations (sociales) ne sont en rien dirigées contre le pape et l’Église », a expliqué le père jésuite Federico Lombardi. Il était pressé de questions à l’issue d’une longue présentation de ce premier voyage de François à l’étranger, à l’occasion des XXVIIIèmes Journées mondiales de la jeunesse (JMJ).
Plus d’un million de jeunes de 170 pays, mais principalement d’Amérique latine sont arrivés ou sont attendus à Rio.
En juin, des manifestations ont eu lieu au Brésil contre le prix des transports publics, les coûts faramineux des dépenses pour le Mondial de foot de 2014 et la corruption.
« Au stade actuel, on ne s’attend pas à ce qu’il y ait des inconvénients pour les JMJ. Tous comprendront que le message du pape est un message de solidarité », a dit le père Lombardi.
Il a répondu aux objections sur les dépenses importantes entrainées par la visite: « Quand il y a des dépenses, c’est pour payer quelqu’un qui fournit un service, pour un évènement salué positivement par la grande majorité de la population. Cet argent n’est pas gaspillé ».
Le porte-parole a annoncé que le pape « n’utilisera pas la papamobile blindée » de ses prédécesseurs.
« C’est un choix du pape, en continuité avec ce qu’il fait ici. Il se sent bien ainsi dans le contact » avec la foule, a-t-il précisé.
Un jeep blanche Mercedes, celle qu’il utilise sur la place Saint-Pierre, et une autre jeep verte, de réserve, ont déjà été acheminées à Rio.
Par rapport à celui « allégé » qu’avait prévu Benoît XVI avant sa démission, « le programme a été adapté, intensifié, enrichi de certains évènements », a dit le porte-parole.
Il a cité le déplacement au sanctuaire marial d’Aparecida, « très fortement voulu par le pape François », et aussi la visite dans la favela de Varginha, où il se déplacera à pied et se rendra dans une maison pour rencontrer une famille.
Comme quand il s’est rendu le 8 juillet sur l’île italienne de Lampedusa à la rencontre des immigrés africains, « les personnalités politiques ne seront pas invitées à la favela », même si le pape « ne refuse pas de rencontrer les personnes qui ont des responsabilités » et d’ailleurs en rencontrera lors de sa visite.
Des rencontres sont aussi prévues avec des jeunes détenus, des jeunes dépendants de la drogue et de l’alcool. Il déjeunera aussi avec douze jeunes participants, et confessera aussi quelques uns des pèlerins.
Dans l’avion d’Alitalia qui l’emmènera à Rio, François saluera les journalistes mais il a expressément souhaité ne pas donner « d’interviews individuelles ou collectives », qu’elles soient « préparées » à l’avance (comme c’était le cas avec Benoît XVI) ou « spontanées » (comme avec Jean Paul II).
« Si vous lui faites des demandes de contenu –par exemple sur les manifestations sociales– vous allez contre son intention », a prévenu le porte-parole, en ajoutant: « ce qu’il voudra dire, il le dira ».
A Rio, François s’exprimera surtout « en espagnol, en portugais, et peut-être un peu en italien ».
Le pape n’a pas prévu de rencontrer des victimes de prêtres pédophiles: « cela a toujours été fait quand les responsables de l’Eglise locale le demandaient, quand le problème est très sensible. Il ne semble pas que cela lui ait été demandé ».
afp