jeudi, novembre 14, 2024
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Recul de la piraterie maritime dans le monde au premier semestre

Recul de la piraterie maritime dans le monde au premier semestre
Le nombre d’actes de piraterie maritime a baissé dans le monde sur les six premiers mois de 2013 tandis que le nombre d’enlèvements en mer a bondi dans le golfe de Guinée, selon un rapport du Bureau Maritime International (BMI).
Au cours des six premiers mois de cette année, le Centre d’information sur la piraterie du BMI, basé à Londres, a enregistré 138 incidents à travers le monde, contre 177 sur la même période en 2012.
Les détournements ont chuté de 20 à sept en 2013, tandis que le nombre de marins pris en otage est tombé de 334 à 127, selon le rapport du BMI publié lundi.
Les bateaux les plus visés par les attaques sont des vraquiers et des chimiquiers.
Les attaques au large des côtes de la Somalie ont baissé « de manière significative » au cours du premier semestre de 2013, principalement en raison de l’augmentation des actions militaires, estime le rapport.
A l’inverse, dans le golfe de Guinée, les actes de piraterie sont en hausse avec 31 incidents dans la région dont 22 ont eu lieu au large des seules côtes du Nigeria. Elles se déroulent « bien au-delà des eaux territoriales des Etats », précise-t-il.
« Des pirates armés dans le Golf de Guinée ont pris 56 marins en otage et sont responsables des 30 enlèvements d’équipages enregistrés jusqu’ici en 2013. Une personne a été tuée et au moins cinq autres blessées », note le rapport.
Pottengal Mukundan, le directeur du BMI, a exhorté les dirigeants d’Afrique centrale et de l’Ouest à mettre en application un accord conclu le 25 juin autour de la création d’un organe régional chargé de lutter contre la piraterie dans le golfe de Guinée et d’un code de conduite commun.
« Ce (code de conduite) doit se traduire rapidement en faits sur l’eau. Si ces attaques ne font pas l’objet d’un contrôle, elles seront plus fréquentes, plus audacieuses et plus violentes », a-t-il mis en garde.
« La coopération et le renforcement des capacités des États côtiers de cette région est la voie à suivre et il y a urgence pour faire que ces eaux soient sans danger pour les marins et les navires », a-t-il ajouté.
Le BMI estime le coût des marchandises volées en 2012 dans le golfe de Guinée dans une fourchette de 34 à 101 millions de dollars (25 à 75 millions d’euros).
Les pays concernés sont notamment le Nigeria, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Gabon et le Togo.
afp

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