Le président américain Barack Obama a appelé au calme dimanche, après l?acquittement de George Zimmerman pour le meurtre d’un jeune noir en Floride, qui a provoqué une vague de protestations dans le pays et d’importantes manifestations notamment à New-York.
« Je sais que cette affaire a suscité des passions intenses. Au lendemain du verdict, je sais que ces passions pourraient s’intensifier. Mais nous sommes un Etat de droit, et un jury a parlé », a déclaré Barack Obama dans un communiqué, au lendemain du verdict rendu samedi soir par un tribunal de Floride (sud-est).
« Je demande maintenant à tous les Américains de respecter les appels à la réflexion dans le calme lancés par deux parents qui ont perdu leur jeune fils », a-t-il ajouté.
Le département de la Justice a rappelé de son côté dimanche, dans un communiqué repris par plusieurs médias, qu’une enquête fédérale était ouverte depuis l’an dernier sur l’affaire. « Des procureurs fédéraux expérimentés détermineront si les preuves révèlent une violation des lois fédérales pénales sur les droits civiques, passible de poursuites », indique le texte.
« Je sais que cette affaire a suscité des passions intenses. Au lendemain du verdict, je sais que ces passions pourraient s’intensifier. Mais nous sommes un Etat de droit, et un jury a parlé », a déclaré Barack Obama dans un communiqué, au lendemain du verdict rendu samedi soir par un tribunal de Floride (sud-est).
« Je demande maintenant à tous les Américains de respecter les appels à la réflexion dans le calme lancés par deux parents qui ont perdu leur jeune fils », a-t-il ajouté.
Le département de la Justice a rappelé de son côté dimanche, dans un communiqué repris par plusieurs médias, qu’une enquête fédérale était ouverte depuis l’an dernier sur l’affaire. « Des procureurs fédéraux expérimentés détermineront si les preuves révèlent une violation des lois fédérales pénales sur les droits civiques, passible de poursuites », indique le texte.
Trayvon Martin, 17 ans, a été tué en février 2012 par George Zimmerman, 29 ans, qui a été innocenté du meurtre par un jury de six femmes à Sanford. La défense de l’accusé avait plaidé pour la légitime défense.
L’affaire a suscité une émotion considérable aux Etats-Unis, les associations de défense des droits civiques estimant que l’adolescent a été victime d’un délit de faciès.
Un mois après le meurtre du jeune homme, en mars 2012, Barack Obama était sorti de sa réserve en déclarant: « si j’avais un fils, il ressemblerait à Trayvon ».
Dimanche il a qualifié la mort de Trayvon Martin de « tragédie, non seulement pour sa famille, non seulement pour une communauté, mais pour l’Amérique », mais il a demandé aux Américains d' »élargir le cercle de la compassion et de la compréhension ».
L’affaire a suscité une émotion considérable aux Etats-Unis, les associations de défense des droits civiques estimant que l’adolescent a été victime d’un délit de faciès.
Un mois après le meurtre du jeune homme, en mars 2012, Barack Obama était sorti de sa réserve en déclarant: « si j’avais un fils, il ressemblerait à Trayvon ».
Dimanche il a qualifié la mort de Trayvon Martin de « tragédie, non seulement pour sa famille, non seulement pour une communauté, mais pour l’Amérique », mais il a demandé aux Américains d' »élargir le cercle de la compassion et de la compréhension ».
Alors qu’une loi de 2005 en Floride permet à quinconque de se défendre en cas de menace, y compris avec une arme, M. Obama a appelé les Américains à se « demander si nous faisons tout ce qui est possible pour freiner la vague de violence par armes à feu, qui prennent trop de vies chaque jour dans ce pays ».
Ce type de loi « encourage les affrontements meurtriers en permettant aux gens de tirer d’abord et de dire +homicide excusable+ ensuite », a déploré dans un communiqué le maire New York, Michael Bloomberg, notoire partisan d’un renforcement des lois contre les armes à feu.
Barack Obama, qui avait soutenu en vain des projets de loi pour restreindre l’utilisation des armes, a estimé dimanche que les Américains devraient se « demander, en tant qu’individus et en tant que société, comment empêcher de futures tragédies similaires » à celle de Floride.
La Floride est l’Etat américain qui compte le plus de personnes armées.
« Délit de faciès »
Plusieurs manifestations étaient organisées dimanche dans le pays, dont à New York, où plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans l’après-midi et dans la soirée sous une forte surveillance policière, mais sans incident.
« Nous avons un gros problème racial, et nous avons un autre problème avec les armes à feu », a estimé un intervenant, Rodney Rodriguez. « Si Zimmerman n’avait pas eu d’arme, il n’aurait pas pu tuer Trayvon Martin ».
Ce type de loi « encourage les affrontements meurtriers en permettant aux gens de tirer d’abord et de dire +homicide excusable+ ensuite », a déploré dans un communiqué le maire New York, Michael Bloomberg, notoire partisan d’un renforcement des lois contre les armes à feu.
Barack Obama, qui avait soutenu en vain des projets de loi pour restreindre l’utilisation des armes, a estimé dimanche que les Américains devraient se « demander, en tant qu’individus et en tant que société, comment empêcher de futures tragédies similaires » à celle de Floride.
La Floride est l’Etat américain qui compte le plus de personnes armées.
« Délit de faciès »
Plusieurs manifestations étaient organisées dimanche dans le pays, dont à New York, où plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans l’après-midi et dans la soirée sous une forte surveillance policière, mais sans incident.
« Nous avons un gros problème racial, et nous avons un autre problème avec les armes à feu », a estimé un intervenant, Rodney Rodriguez. « Si Zimmerman n’avait pas eu d’arme, il n’aurait pas pu tuer Trayvon Martin ».
Dès l’annonce du verdict samedi soir, des marches spontanées avaient aussi eu lieu à San Francisco (ouest), Chicago (nord), la capitale Washington (est), Atlanta (sud-est) et Philadelphie (est).
« Il ne s’agit pas seulement d’un délit de faciès face à la police, c’est aussi un délit de faciès face au juge, c’est un délit de faciès quand on fait ses courses, tous les jours c’est un délit de faciès », a estimé le pasteur leader des droits civique Jesse Jackson sur Twitter.
Le débat autour du procès Zimmerman, retransmis pendant trois semaines en continu à la télévision, a opposé ceux qui croient que Zimmerman — dont le père est blanc et la mère Péruvienne — a tué le jeune noir par racisme et ceux qui sont convaincus qu’il a agi en légitime défense.
George Zimmerman a affirmé avoir été agressé par l’adolescent, tandis que l’accusation a tenté de prouver au jury que le garde avait lui-même décidé de suivre Trayvon Martin qui, avec son pull à capuche, lui paraissait suspect.
Les parents de Trayvon Martin, absents lors du verdict, ont appelé à des manifestations non-violentes, en se référant à Martin Luther King et à la Bible.
« Même mort, je sais que mon bébé est fier du combat que nous avons mené avec vous tous pour lui », a écrit son père, Tracy Martin, sur Twitter.
L’avocat de la famille Martin, Benjamin Crump, a déclaré sur la chaîne CNN qu’une action au civil était envisagée.
Robert Zimmerman, le frère de George, a pour sa part rappelé que selon le jury son frère « avait agi correctement dans la défense de sa vie en conformité avec la loi ».
afp
« Il ne s’agit pas seulement d’un délit de faciès face à la police, c’est aussi un délit de faciès face au juge, c’est un délit de faciès quand on fait ses courses, tous les jours c’est un délit de faciès », a estimé le pasteur leader des droits civique Jesse Jackson sur Twitter.
Le débat autour du procès Zimmerman, retransmis pendant trois semaines en continu à la télévision, a opposé ceux qui croient que Zimmerman — dont le père est blanc et la mère Péruvienne — a tué le jeune noir par racisme et ceux qui sont convaincus qu’il a agi en légitime défense.
George Zimmerman a affirmé avoir été agressé par l’adolescent, tandis que l’accusation a tenté de prouver au jury que le garde avait lui-même décidé de suivre Trayvon Martin qui, avec son pull à capuche, lui paraissait suspect.
Les parents de Trayvon Martin, absents lors du verdict, ont appelé à des manifestations non-violentes, en se référant à Martin Luther King et à la Bible.
« Même mort, je sais que mon bébé est fier du combat que nous avons mené avec vous tous pour lui », a écrit son père, Tracy Martin, sur Twitter.
L’avocat de la famille Martin, Benjamin Crump, a déclaré sur la chaîne CNN qu’une action au civil était envisagée.
Robert Zimmerman, le frère de George, a pour sa part rappelé que selon le jury son frère « avait agi correctement dans la défense de sa vie en conformité avec la loi ».
afp