Les membres des forces de sécurité zimbabwéennes ont commencé à voter par anticipation dimanche, deux semaines avant l’élection du 31 juillet qui opposera à nouveau le président Robert Mugabe au Premier ministre Morgan Tsvangirai.
Dans la capitale, Harare, policiers et militaires en uniformes faisaient la queue devant les bureaux de vote, sous le regard d’observateurs électoraux régionaux.
Dans un bureau de vote voisin, les bulletins de vote n’étaient toujours pas arrivés vers 13H00 (11H00 GMT).
Lors des précédents scrutins, ce vote se déroulait portes closes, dans les casernes, sans la présence d’observateurs indépendants.
Les opérations de vote avaient apparemment pris du retard à la mi-journée, a constaté l’AFP. Le parti du Premier ministre Tsvangirai s’est même inquiété sur son compte twitter d’une « situation chaotique », avec « aucun bulletin de vote nulle part! ».
Près de 87.000 personnes, militaires, policiers et membres des principaux organes sécuritaires de l’Etat, doivent déposer leur bulletin dans l’urne dimanche et lundi au cours de ce vote anticipé. Les diplomates zimbabwéens en poste à l’étranger votent également par correspondance pendant ces deux jours.
Au pouvoir depuis 33 ans, le président Mugabe, 89 ans, affronte une nouvelle fois M. Tsvangirai, 61 ans, pour la présidence.
Les élections, normalement prévues le 31 juillet, doivent mettre fin au fragile gouvernement de cohabitation instauré sous la pression internationale en 2009 pour éviter une guerre civile.
M. Tsvangirai a regretté le manque de mise en oeuvre de réformes importantes dans le domaine électoral, médiatique et sur la sécurité du scrutin.
Sur cette base, son parti, le MDC, introduira lundi un recours devant la Haute Cour de Justice pour obtenir l’annulation du vote de ce dimanche et lundi, selon un avocat de ce mouvement, Harrison Nkomo.
Les chefs de la police et de l’armée ont ouvertement apporté leur soutien à Robert Mugabe et à son parti, la Zanu-PF, dénonçant M. Tsvangirai comme une marionnette des Occidentaux.
Les forces de sécurité, bras armé du vieux président, sont régulièrement accusées de violations des droits de l’homme, de violences et d’intimidations envers l’opposition.
Dimanche, dans un message repris par une partie de la presse locale, M. Tsvangirai a appelé soldats et militaires à « exercer leur droit de vote librement et en secret ».
« Nous devons être fiers de vous, et non pas avoir peur de vous. (…) Après un intense lobbying, nous avons réussi à obtenir que hommes et femmes en uniformes votent dans le secret et hors des casernes, contrairement à ce qui faisait dans le passé ». « Alors soyez libre, votez pour le candidat de votre choix », a plaidé le Premier ministre.
En 2008, Morgan Tsvangirai était arrivé en tête au premier tour de la présidentielle, mais il avait dû se retirer devant les violences faites à ses partisans, le bilan des victimes s’élevant à environ 200 morts. Seul en lice, Robert Mugabe avait ensuite été réélu à la tête du pays.
afp
Dans la capitale, Harare, policiers et militaires en uniformes faisaient la queue devant les bureaux de vote, sous le regard d’observateurs électoraux régionaux.
Dans un bureau de vote voisin, les bulletins de vote n’étaient toujours pas arrivés vers 13H00 (11H00 GMT).
Lors des précédents scrutins, ce vote se déroulait portes closes, dans les casernes, sans la présence d’observateurs indépendants.
Les opérations de vote avaient apparemment pris du retard à la mi-journée, a constaté l’AFP. Le parti du Premier ministre Tsvangirai s’est même inquiété sur son compte twitter d’une « situation chaotique », avec « aucun bulletin de vote nulle part! ».
Près de 87.000 personnes, militaires, policiers et membres des principaux organes sécuritaires de l’Etat, doivent déposer leur bulletin dans l’urne dimanche et lundi au cours de ce vote anticipé. Les diplomates zimbabwéens en poste à l’étranger votent également par correspondance pendant ces deux jours.
Au pouvoir depuis 33 ans, le président Mugabe, 89 ans, affronte une nouvelle fois M. Tsvangirai, 61 ans, pour la présidence.
Les élections, normalement prévues le 31 juillet, doivent mettre fin au fragile gouvernement de cohabitation instauré sous la pression internationale en 2009 pour éviter une guerre civile.
M. Tsvangirai a regretté le manque de mise en oeuvre de réformes importantes dans le domaine électoral, médiatique et sur la sécurité du scrutin.
Sur cette base, son parti, le MDC, introduira lundi un recours devant la Haute Cour de Justice pour obtenir l’annulation du vote de ce dimanche et lundi, selon un avocat de ce mouvement, Harrison Nkomo.
Les chefs de la police et de l’armée ont ouvertement apporté leur soutien à Robert Mugabe et à son parti, la Zanu-PF, dénonçant M. Tsvangirai comme une marionnette des Occidentaux.
Les forces de sécurité, bras armé du vieux président, sont régulièrement accusées de violations des droits de l’homme, de violences et d’intimidations envers l’opposition.
Dimanche, dans un message repris par une partie de la presse locale, M. Tsvangirai a appelé soldats et militaires à « exercer leur droit de vote librement et en secret ».
« Nous devons être fiers de vous, et non pas avoir peur de vous. (…) Après un intense lobbying, nous avons réussi à obtenir que hommes et femmes en uniformes votent dans le secret et hors des casernes, contrairement à ce qui faisait dans le passé ». « Alors soyez libre, votez pour le candidat de votre choix », a plaidé le Premier ministre.
En 2008, Morgan Tsvangirai était arrivé en tête au premier tour de la présidentielle, mais il avait dû se retirer devant les violences faites à ses partisans, le bilan des victimes s’élevant à environ 200 morts. Seul en lice, Robert Mugabe avait ensuite été réélu à la tête du pays.
afp