L’équipe de France des moins de 20 ans a accédé pour la première fois à la finale du Mondial de sa catégorie d’âge en battant le Ghana 2-1 grâce à un doublé de Florian Thauvin, mercredi à Bursa, et n’est plus qu’à une marche d’un succès historique pour le football tricolore.
La « génération 93 » a réussi là où toutes ses glorieuses devancières avaient échoué et aura donc été fidèle au rendez-vous fixé bien avant son arrivée en Turquie. Il lui reste désormais à se défaire, samedi à Istanbul, du vainqueur de l’autre demi-finale entre l’Uruguay et l’Irak pour inscrire son nom au palmarès et ajouter à la vitrine de la Fédération française de football le seul trophée qui manque encore chez les hommes.
Les Bleuets, bousculés par une formation ghanéenne qu’ils avaient dominée au 1er tour (3-1), sont parvenus à faire la différence sur deux exploits personnels de Thauvin (43e, 74e, 2e et 3e buts du tournoi), annulant ainsi l’égalisation d’Assifuah (47e). Mais gros coup dur: ils devront se passer en finale du défenseur Samuel Umtiti, averti deux fois et exclu en fin de rencontre (80e).
Critiquée après une première phase plus que poussive, voire même inquiétante (1 victoire, 1 nul, 1 défaite), la France et ses brillantes individualités se sont soudainement réveillées pour se montrer à la hauteur de leur rang, offrant une belle bouffée d’oxygène à un football français dans le creux de la vague depuis les mésaventures des A dans les qualifications du Mondial-2014 et lors de la récente tournée en Amérique du Sud, conclue par deux défaites cinglantes contre l’Uruguay (1-0) et le Brésil (3-0).
Après la Turquie (4-1) et l’Ouzbékistan (4-0), les Ghanéens, privés de leur charnière centrale Attamah-Lartey et du milieu offensif Odjer, ne pouvaient rien face à la machine française, que pas grand chose ne semble pouvoir dévier de son objectif: repartir de Turquie avec le titre suprême.
Un sacre qui aurait des allures de revanche éclatante pour Pierre Mankowski, à qui la FFF a refusé de poursuivre l’aventure avec la « génération 93 », confiant la destinée des Espoirs à Willy Sagnol.
Le héros Thauvin
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Dès le début du match, la différence de classe et de talent a été nettement perceptible entre les deux équipes, la France se procurant plusieurs opportunités dont un tir sur le poteau de Bahebeck (6e) alors que la défense, et surtout la solide charnière Zouma-Umtiti, n’a pas laissé les malheureux attaquants ghanéens respirer.
Mais cette équipe africaine a prouvé en 8e et en quart de finale des ressources mentales insoupçonnées que les Bleuets ont sans doute un peu trop mésestimées, se faisant surprendre après la pause sur une frappe magnifique d’Assifuah (47e), auteur de sa 5e réalisation dans cette Coupe du monde.
La prestation quelconque du capitaine Paul Pogba n’a pas non plus aidé les Bleuets, qui auraient pu boire la tasse sans deux parades décisives d’Alphonse Areola sur un coup franc d’Acheampong (49e) et une tête d’Anaba (51e).
Quant à l’autre leader de l’entre-jeu, Geoffrey Kondogbia, il a rapidement paru émoussé physiquement et n’a pas eu son rayonnement habituel.
C’était sans compter sur Florian Thauvin, le héros de cette demi-finale. Léthargique lors des premiers matches, l’attaquant français a prouvé par son doublé et ses accélérations qu’il avait retrouvé tous ses esprits au meilleur moment. Samedi, les Bleuets auront bien besoin de ses services pour entrer définitivement dans l’histoire.
afp
La « génération 93 » a réussi là où toutes ses glorieuses devancières avaient échoué et aura donc été fidèle au rendez-vous fixé bien avant son arrivée en Turquie. Il lui reste désormais à se défaire, samedi à Istanbul, du vainqueur de l’autre demi-finale entre l’Uruguay et l’Irak pour inscrire son nom au palmarès et ajouter à la vitrine de la Fédération française de football le seul trophée qui manque encore chez les hommes.
Les Bleuets, bousculés par une formation ghanéenne qu’ils avaient dominée au 1er tour (3-1), sont parvenus à faire la différence sur deux exploits personnels de Thauvin (43e, 74e, 2e et 3e buts du tournoi), annulant ainsi l’égalisation d’Assifuah (47e). Mais gros coup dur: ils devront se passer en finale du défenseur Samuel Umtiti, averti deux fois et exclu en fin de rencontre (80e).
Critiquée après une première phase plus que poussive, voire même inquiétante (1 victoire, 1 nul, 1 défaite), la France et ses brillantes individualités se sont soudainement réveillées pour se montrer à la hauteur de leur rang, offrant une belle bouffée d’oxygène à un football français dans le creux de la vague depuis les mésaventures des A dans les qualifications du Mondial-2014 et lors de la récente tournée en Amérique du Sud, conclue par deux défaites cinglantes contre l’Uruguay (1-0) et le Brésil (3-0).
Après la Turquie (4-1) et l’Ouzbékistan (4-0), les Ghanéens, privés de leur charnière centrale Attamah-Lartey et du milieu offensif Odjer, ne pouvaient rien face à la machine française, que pas grand chose ne semble pouvoir dévier de son objectif: repartir de Turquie avec le titre suprême.
Un sacre qui aurait des allures de revanche éclatante pour Pierre Mankowski, à qui la FFF a refusé de poursuivre l’aventure avec la « génération 93 », confiant la destinée des Espoirs à Willy Sagnol.
Le héros Thauvin
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Dès le début du match, la différence de classe et de talent a été nettement perceptible entre les deux équipes, la France se procurant plusieurs opportunités dont un tir sur le poteau de Bahebeck (6e) alors que la défense, et surtout la solide charnière Zouma-Umtiti, n’a pas laissé les malheureux attaquants ghanéens respirer.
Mais cette équipe africaine a prouvé en 8e et en quart de finale des ressources mentales insoupçonnées que les Bleuets ont sans doute un peu trop mésestimées, se faisant surprendre après la pause sur une frappe magnifique d’Assifuah (47e), auteur de sa 5e réalisation dans cette Coupe du monde.
La prestation quelconque du capitaine Paul Pogba n’a pas non plus aidé les Bleuets, qui auraient pu boire la tasse sans deux parades décisives d’Alphonse Areola sur un coup franc d’Acheampong (49e) et une tête d’Anaba (51e).
Quant à l’autre leader de l’entre-jeu, Geoffrey Kondogbia, il a rapidement paru émoussé physiquement et n’a pas eu son rayonnement habituel.
C’était sans compter sur Florian Thauvin, le héros de cette demi-finale. Léthargique lors des premiers matches, l’attaquant français a prouvé par son doublé et ses accélérations qu’il avait retrouvé tous ses esprits au meilleur moment. Samedi, les Bleuets auront bien besoin de ses services pour entrer définitivement dans l’histoire.
afp