Des affrontements ont opposé mercredi un groupe armé local aux forces des Nations unie près de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, faisant quatre blessés selon l’ONU, quatre morts selon d’autres sources.
Ces tirs ont d’abord opposé des membres du groupe armé local des Maï Maï Nyatura aux rebelles du M23 cantonnés dans la localité de Kanyaruchinya, au nord de Goma, la capitale de la province du Nord Kivu, a-t-on appris auprès de témoins.
Selon le colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire du M23, son mouvement a contre-attaqué et a réussi à écarter les assaillants sans qu’il y ait de victime d’un côté ou de l’autre.
Selon lui, les Maï Maï ont ensuite tourné leurs armes vers les forces des Nations unies qui s’étaient positionnées pour protéger les populations et interdire tout mouvement vers Goma, distante d’une quinzaine de kilomètres.
Le responsable du mouvement rebelle a affirmé que quatre personnes avaient alors été tuées par les casques bleus, un bilan confirmé par des habitants de la bourgade auprès de l’AFP.
Ces tirs ont d’abord opposé des membres du groupe armé local des Maï Maï Nyatura aux rebelles du M23 cantonnés dans la localité de Kanyaruchinya, au nord de Goma, la capitale de la province du Nord Kivu, a-t-on appris auprès de témoins.
Selon le colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire du M23, son mouvement a contre-attaqué et a réussi à écarter les assaillants sans qu’il y ait de victime d’un côté ou de l’autre.
Selon lui, les Maï Maï ont ensuite tourné leurs armes vers les forces des Nations unies qui s’étaient positionnées pour protéger les populations et interdire tout mouvement vers Goma, distante d’une quinzaine de kilomètres.
Le responsable du mouvement rebelle a affirmé que quatre personnes avaient alors été tuées par les casques bleus, un bilan confirmé par des habitants de la bourgade auprès de l’AFP.
Les Nations unies ont nié que l’affrontement ait fait des morts, précisant qu’il y avait seulement eu quatre blessés qui sont aux mains de l’ONU et sont soignés à Goma.
« Les Casques bleus continuent de dominer le terrain et la situation est présentement sous contrôle » a affirmé le colonel Prosper Basse, porte-parole des Nations unies lors d’une conférence de presse.
Ces tirs, a-t-il affirmé, se sont produits « en application des règles d’engagement et après des tirs de sommation pour dissuader l’avancée de ces hommes armés ». Il a évalué leur nombre à 30 personnes.
Déjà samedi, selon des habitants, le groupe avait attaqué les positions du M23 et s’était retiré après des échanges de coups de feu qui n’avaient pas duré.
Le Nord Kivu est le théâtre d’une insécurité grandissante en raison de la prolifération de groupes armés qui profitent de l’affrontement entre l’armée gouvernementale et le mouvement rebelle M23 pour s’étendre sur d’autres zones. Le nombre de groupes armés est estimé entre 80 et 120, selon une source militaire occidentale.
Les Nations unies qui entretiennent 17.000 casques bleus en RDC depuis 15 ans ont récemment créé une brigade d’intervention de 3.000 hommes dont le mandat est de combattre et de désarmer ces groupes armés parmi lesquels le M23.
Cette brigade qui sera composée de soldats tanzaniens, sud-africains et malawites, se met lentement en place et devrait selon des sources occidentales n’être pleinement opérationnelle que fin août.
afp
« Les Casques bleus continuent de dominer le terrain et la situation est présentement sous contrôle » a affirmé le colonel Prosper Basse, porte-parole des Nations unies lors d’une conférence de presse.
Ces tirs, a-t-il affirmé, se sont produits « en application des règles d’engagement et après des tirs de sommation pour dissuader l’avancée de ces hommes armés ». Il a évalué leur nombre à 30 personnes.
Déjà samedi, selon des habitants, le groupe avait attaqué les positions du M23 et s’était retiré après des échanges de coups de feu qui n’avaient pas duré.
Le Nord Kivu est le théâtre d’une insécurité grandissante en raison de la prolifération de groupes armés qui profitent de l’affrontement entre l’armée gouvernementale et le mouvement rebelle M23 pour s’étendre sur d’autres zones. Le nombre de groupes armés est estimé entre 80 et 120, selon une source militaire occidentale.
Les Nations unies qui entretiennent 17.000 casques bleus en RDC depuis 15 ans ont récemment créé une brigade d’intervention de 3.000 hommes dont le mandat est de combattre et de désarmer ces groupes armés parmi lesquels le M23.
Cette brigade qui sera composée de soldats tanzaniens, sud-africains et malawites, se met lentement en place et devrait selon des sources occidentales n’être pleinement opérationnelle que fin août.
afp