L’économiste Hazem Beblawi a été chargé mardi de diriger le gouvernement de transition en Egypte, six jours après la déposition par l’armée du président islamiste Mohamed Morsi, point de départ de violences meurtrières à travers le pays.
Un temps pressenti pour devenir Premier ministre, le Prix Nobel de la Paix Mohamed ElBaradei, figure de l’opposition laïque, devient lui vice-président en charge des relations internationales, a précisé le porte-parole de la présidence.
Ces annonces sont survenues alors que les Frères musulmans enterraient mardi les dizaines de manifestants tués la veille lors d’un rassemblement pro-Morsi au Caire. Si les Frères ont appelé au « soulèvement » après ce « massacre », aucun incident n’a été rapporté.
Le nouveau Premier ministre est un économiste de tendance libérale, âgé de 76 ans, qui a fait une longue carrière dans des institutions économiques, égyptiennes et internationales.
Un temps pressenti pour devenir Premier ministre, le Prix Nobel de la Paix Mohamed ElBaradei, figure de l’opposition laïque, devient lui vice-président en charge des relations internationales, a précisé le porte-parole de la présidence.
Ces annonces sont survenues alors que les Frères musulmans enterraient mardi les dizaines de manifestants tués la veille lors d’un rassemblement pro-Morsi au Caire. Si les Frères ont appelé au « soulèvement » après ce « massacre », aucun incident n’a été rapporté.
Le nouveau Premier ministre est un économiste de tendance libérale, âgé de 76 ans, qui a fait une longue carrière dans des institutions économiques, égyptiennes et internationales.
Hazem Beblawi a été vice-Premier ministre et ministre des Finances en 2011, durant la période de transition sous la direction militaire ayant suivi la chute de Hosni Moubarak.
Il aura la lourde tâche de redresser une économie en proie à une chute du tourisme, un effondrement des investissements étranger et une chute de ses réserves de devises notamment.
Peu après cette nomination, l’armée a mis en garde contre toute perturbation dans le « délicat et complexe » processus de transition, dans une déclaration publique.
Le choix de M. Beblawi intervient après plusieurs jours de discussions et le retrait du principal parti salafiste, al-Nour –qui avait soutenu le coup militaire au côté de mouvements majoritairement laïques– en raison des violences ayant tué des dizaines de pro-Morsi au Caire.
Dans une tentative de relance de la transition, le président par intérim, Adly Mansour, a émis dans la nuit de lundi à mardi une déclaration prévoyant une réforme de la Constitution de 2012.
Le texte amendé devra être validé par référendum avant la tenue d’élections législatives d’ici début 2014.
Funérailles sous haute tension
Il aura la lourde tâche de redresser une économie en proie à une chute du tourisme, un effondrement des investissements étranger et une chute de ses réserves de devises notamment.
Peu après cette nomination, l’armée a mis en garde contre toute perturbation dans le « délicat et complexe » processus de transition, dans une déclaration publique.
Le choix de M. Beblawi intervient après plusieurs jours de discussions et le retrait du principal parti salafiste, al-Nour –qui avait soutenu le coup militaire au côté de mouvements majoritairement laïques– en raison des violences ayant tué des dizaines de pro-Morsi au Caire.
Dans une tentative de relance de la transition, le président par intérim, Adly Mansour, a émis dans la nuit de lundi à mardi une déclaration prévoyant une réforme de la Constitution de 2012.
Le texte amendé devra être validé par référendum avant la tenue d’élections législatives d’ici début 2014.
Funérailles sous haute tension
Dès lundi, les autorités ont décidé de fermer le siège du PLJ au Caire en raison de la découverte « de liquides inflammables, de couteaux et d’armes », selon un haut responsable de sécurité.
Malgré un appel de l’armée à lever les sit-in, des islamistes ont manifesté lundi soir dans plusieurs villes et, mardi matin, des milliers de pro-Morsi étaient encore devant la mosquée Rabaa al-Adawiya, où le rassemblement dure depuis près de deux semaines.
Les capitales mondiales ont manifesté leur vive inquiétude après les dernières effusions de sang, alors qu’en moins d’une semaine les heurts à travers le pays ont fait une centaine de morts.
Mardi, les Etats-Unis, qui avaient exprimé leurs craintes face aux violences, ont toutefois affirmé être « prudemment encouragé » par le calendrier des élections.
Les Emirats arabes unis sont eux devenus le premier pays à apporter une aide financière –à hauteur de trois milliards de dollars– à l’Egypte, une semaine après avoir bien accueilli la mise à l’écart de Mohamed Morsi.
L’Arabie saoudite a elle promis l’octroi d’une aide de 5 milliards de dollars. Selon l’agence officielle Spa, elle consiste en un dépôt, sans intérêt, de deux milliards de dollars à la Banque centrale d’Egypte, un don d’un milliard de dollars et l’équivalent de deux milliards en produits pétroliers et gazier.
afp
Malgré un appel de l’armée à lever les sit-in, des islamistes ont manifesté lundi soir dans plusieurs villes et, mardi matin, des milliers de pro-Morsi étaient encore devant la mosquée Rabaa al-Adawiya, où le rassemblement dure depuis près de deux semaines.
Les capitales mondiales ont manifesté leur vive inquiétude après les dernières effusions de sang, alors qu’en moins d’une semaine les heurts à travers le pays ont fait une centaine de morts.
Mardi, les Etats-Unis, qui avaient exprimé leurs craintes face aux violences, ont toutefois affirmé être « prudemment encouragé » par le calendrier des élections.
Les Emirats arabes unis sont eux devenus le premier pays à apporter une aide financière –à hauteur de trois milliards de dollars– à l’Egypte, une semaine après avoir bien accueilli la mise à l’écart de Mohamed Morsi.
L’Arabie saoudite a elle promis l’octroi d’une aide de 5 milliards de dollars. Selon l’agence officielle Spa, elle consiste en un dépôt, sans intérêt, de deux milliards de dollars à la Banque centrale d’Egypte, un don d’un milliard de dollars et l’équivalent de deux milliards en produits pétroliers et gazier.
afp