Les tirs ont eu lieu aux abords d’un bâtiment de la Garde républicaine, une unité militaire chargée de protéger la présidence égyptienne.
Le journaliste a vu deux corps sans vie qui ont été recouverts d’un drap blanc, et un troisième gisant, la tête fracassée par une balle.
Partis d’une mosquée de Nasr City, un faubourg du Caire, où ils campaient depuis plusieurs jours, des milliers de manifestants islamistes ont scandé « Morsi est notre président » et « Traîtres! » devant la Garde républicaine.
Des échanges de tirs meurtriers ont ensuite éclaté.
Les troubles en Egypte ont déjà fait une cinquantaine de morts depuis le 26 juin dernier.
Depuis le matin, des avions de combat survolaient le Caire où de nombreux blindés étaient déployés, après que le ministère l’Intérieur a prévenu qu’il répondrait « fermement » à tout trouble.
Mercredi, les militaires ont suspendu la Constitution et nommé le président de la Haute cour constitutionnelle Adly Mansour comme président intérimaire du pays.
afp