« Nous invitons tous les Sud-Africains à commencer à se préparer pour l’anniversaire de Madiba le 18 juillet », a déclaré le président Jacob Zuma, cité par ses services, da ns une allusion au Mandela Day (Journée Mandela).
Cette date est depuis 2009 une journée reconnue par l’ONU comme un appel mondial à consacrer 67 minutes de son temps à aider ses semblables en hommage aux valeurs défendues par l’ancien président sud-africain. Ces 67 minutes représentent les 67 années qu’il a consacrées à son combat politique.
« Nous devons tous pouvoir faire ce jour-là une bonne action pour l’humanité en hommage à notre ancien président », a ajouté M. Zuma, alors que de nombreux Sud-Africains s’attendent surtout à vivre prochainement un long deuil national.
Querelle de fammille
L’état stationnaire de Nelson Mandela a permis au président américain Barack Obama de terminer lundi matin une visite de trois jours en Afrique du Sud riche en symboles.
S’il ne s’est pas rendu au chevet du héros de la lutte contre l’apartheid, il est allé à la rencontre de son passé en divers lieux de mémoire, notamment le bagne de Robben Island, où Nelson Mandela a passé 18 ans.
La visite de M. Obama a aussi eu le mérite de reléguer au second plan la querelle qui déchire la famille de Nelson Mandela à propos de l’emplacement des tombes de la famille.
Lundi encore, c’est par avocats interposés et dans le secret d’un strict huis-clos que la dispute est repartie de plus belle sans aucun accord après une longue journée de discussion dans l’enceinte du palais de justice de Mthatha. Une audience a été renvoyée à mardi.
Devant la clinique de Pretoria où Mandela est soigné, la grille d’entrée continuait lundi d’aimanter le commun des Sud-Africains désireux de communier par la pensée avec un Mandela toujours alité et invisible, sauf pour le cercle familial, même s’ils se faisaient moins nombreux que la semaine dernière.
afp