mardi, février 11, 2025
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Egypte: libération des sept soldats et policiers enlevés dans le Sinaï

Egypte: libération des sept soldats et policiers enlevés dans le Sinaï
Trois policiers et quatre soldats égyptiens enlevés dans le Sinaï ont été libérés mercredi après près d’une semaine de captivité, une affaire qui a une nouvelle fois mis en évidence le climat d’instabilité régnant dans cette péninsule frontalière d’Israël et de Gaza.
« Les sept membres du personnel de sécurité ont été libérés par leurs ravisseurs dans le Sinaï », a indiqué le porte-parole de l’armée Ahmed Ali dans un communiqué.
Le porte-parole a donné peu de précisions sur les conditions cette libération, se bornant à indiquer qu’elle avait été « obtenue grâce aux efforts des renseignements militaires égyptiens en coordination avec des chefs tribaux dans le Sinaï ».
Peu après cette annonce, le terminal de Rafah entre l’Egypte et l’enclave palestinienne de Gaza, fermé depuis vendredi par des policiers égyptiens en colère contre l’enlèvement de leurs collègues, a rouvert, ont indiqué des témoins. Rafah est le seul point de passage avec la bande de Gaza à ne pas être contrôlé par Israël.
Les sept hommes devaient être transportés dans la matinée sur la base aérienne militaire d’Almaza, près du Caire, où le président Mohamed Morsi, accompagné des ministres de la Défense et de l’Intérieur, doit les accueillir. 
Le Premier ministre égyptien Hicham Qandil avait affirmé mardi que les autorités déployaient des « efforts intenses » pour libérer les otages enlevés jeudi dans le Nord-Sinaï. Les ravisseurs étaient lourdement armés, avec des missiles anti-aériens et des mitrailleuses lourdes, avait indiqué le ministre de l’Intérieur Mohamed Ibrahim.
Il avait précisé qu’il n’y avait pas de négociations avec les ravisseurs, qui réclamaient la libération de militants bédouins emprisonnés, mais que les chefs tribaux tentaient de persuader les hommes armés de relâcher les otages. 
 

Egypte: libération des sept soldats et policiers enlevés dans le Sinaï
Peu après cette annonce, le terminal de Rafah entre l’Egypte et l’enclave palestinienne de Gaza, fermé depuis vendredi par des policiers égyptiens en colère contre l’enlèvement de leurs collègues, a rouvert. Rafah est le seul point de passage avec la bande de Gaza à ne pas être contrôlé par Israël.
Le Premier ministre égyptien Hicham Qandil avait affirmé mardi que les autorités déployaient des « efforts intenses » pour libérer les otages. Les ravisseurs étaient lourdement armés, avec des missiles anti-aériens et des mitrailleuses de fort calibre, avait indiqué le ministre de l’Intérieur Mohamed Ibrahim.
Il avait précisé qu’il n’y avait pas de négociations avec les ravisseurs, qui réclamaient la libération de militants bédouins emprisonnés, mais que les chefs tribaux tentaient de persuader les hommes armés de relâcher les otages.
Des témoins avaient fait état de mouvements militaires mardi dans la péninsule, où l’armée avait engagé une opération de ratissage. L’état d’urgence avait en outre été décrété dans les hôpitaux du Nord-Sinaï, en prévision d’une possible confrontation avec les ravisseurs.
Morsi sous pression

Egypte: libération des sept soldats et policiers enlevés dans le Sinaï
Ce rapt a mis sous pression le président Morsi, confronté à la nécessité de rétablir l’ordre dans cette région sensible sur le plan intérieur et international, où l’autorité de l’Etat apparaissait une nouvelle fois bafouée. Outre les problèmes sécuritaires, M. Morsi est confronté à une grave crise économique et à une forte contestation politique.
La sécurité dans le Sinaï s’est fortement dégradée depuis le soulèvement qui a chassé du pouvoir le président Hosni Moubarak début 2011, avec une multiplication d’enlèvements et d’attaques.
La population bédouine est de longue date rétive face au pouvoir central qu’elle accuse de négliger la péninsule. Le Sinaï a également vu une recrudescence d’activité de la part des groupes islamistes radicaux hostiles à Israël.
Lundi, des assaillants avaient tiré à l’arme lourde sur un camp des Forces de la sécurité centrale (FSC) à Al-Ahrach, sans faire de victime, selon l’agence officielle Mena. Des inconnus avaient ensuite ouvert le feu sur un poste-frontière avec Israël réservé aux marchandises, Al-Ouga, près d’un autre camp de la police égyptienne, d’après la même source.
En août 2012, des hommes armés soupçonnés d’être des islamistes radicaux avaient attaqué un poste-frontière entre l’Egypte et Israël, tuant 16 gardes-frontière égyptiens avant de pénétrer avec un véhicule blindé sur le territoire israélien où ils avaient été neutralisés.
L’armée égyptienne s’était peu après massivement déployée dans le Sinaï pour tenter d’y restaurer l’ordre. 

afp 

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