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ORSOT Metché Eliane « Faire entendre la voix de la femme Africaine dans ce monde est notre ambition! »

ORSOT Metché Eliane « Faire entendre la voix de la femme Africaine dans ce monde est notre ambition! »

Diasporas-News: Madame pouvez-vous racontez votre belle histoire à nos lecteurs?

ORSOT Metché Eliane : Je vous remercie de me donner cette grande opportunité pour faire connaître nos activités par le biais de votre organe. Après mes études secondaires successivement à Bouaké et à Abidjan en 1984, je décide de partir en aventure. Ma première destination sera l’Italie. Je retournerai quatre ans plus tard à Abidjan pour ouvert un restaurant en 1988 que j’avais nommé «CASA BIANCA» traduit en Français «La maison blanche» en zone 4c, malheureusement que j’ai  vendu quelques années plus tard. Après une formation de trois ans en esthétique, j’ai ouvert en 1991 mon premier salon de coiffure «Beauty lady» à Milan (Italie). Aujourd’hui en dehors de la mode, je fais de l’import-export en collaboration avec une grande entreprise basée en TOSCANE dans la province de Florence et une autre entreprise en Sicile.

D-N : Dans l’import-export, sur quels produits sont axés vos activités ?

O.M.E : Nos activités sont axées principalement sur les produits alimentaires et de consommations : le concentré de tomate, l’huile d’olive, le café, le vin etc.…

D-N : Comment réussissez-vous à gérer toutes ces activités ?

O.M.E : Comme je vous le disais au début de cet entretien, l’entreprenariat est une passion pour moi depuis mon jeune âge. J’y mets toute l’énergie et mon temps pour être à la hauteur de mes ambitions. Je voyage beaucoup à travers toute l’Europe, les Etats-Unis d’Amérique, l’Afrique à la recherche de la clientèle pour tisser d’autres relations.

D-N : Comment réussissez-vous à concilier tous ces voyages d’affaires et votre vie de foyer?

O.M.E : Selon moi, l’activité d’une personne qui lui permet de gagner et gérer une famille ne doit pas causer un problème à sa famille. C’est vrai que je ne suis pas mariée mais j’ai beaucoup de charges. J’ai adopté quatre enfants. Et si Dieu m’en donne la possibilité, je voudrais en adopter davantage. J’aimerais faire tellement de choses pour les enfants démunis pour qui j’ai beaucoup de projets.

D-N : Quels sont donc vos projets dans le domaine de la prise en charge de ces enfants dont vous parlez ?

O.M.E : Je compte aider les enfants démunis avec la création d’un centre d’accueil, ouvrir un foyer pour les filles-mères. Faire un travail de médiatrice culturelle. Vous savez j’ai été et continue d’être passionnée de l’œuvre immense de la Mère Thérèse de Calcutta. Mon idéale est cette image emblématique du don de soi que fut cette grande Dame.

Comment voyez-vous l’avenir de la femme Africaine ?

O.M.E : Aujourd’hui nous vivons un monde en pleine évolution tant sur le plan industriel que sur le plan intellectuel. Et les femmes africaines ne sont pas en reste de cette évolution. Nous avons des exemples assez remarquables : Des femmes ministres, des femmes présidentes en Afrique. Partout en Afrique les femmes sont de plus en plus nombreuses dans les gouvernements et les conseils de ministres. Et cela démontre que la femme Africaine en général et la femme intellectuelle en particulier connaît une mutation, et elle est épanouie. Je crois qu’il faut surtout faire entendre encore mieux la voix de la femme Africaine dans ce nouveau monde de développement parce que les femmes ont beaucoup à donner pourvu qu’on leur fasse confiance, c’est ça notre ambition. Voyez-vous, une femme réussit à associer la vie de gestion de foyer et celle professionnelle. Je crois qu’il faut leur tirer le chapeau.

D-N : Quel est votre dernier message à la fin de cet entretien ?

O.M.E : Je souhaite la paix et la démocratie en Afrique pour que la femme puisse s’exprimer et souffrir moins que ce qu’elle subit actuellement sous l’effet des guerres et d’autres privations de liberté de diverses natures. Je vous remercie.
Entretien réalisé par RENE KOUAME 

Paru dans le Diasporas-News Magazine N°39 de Mars 2013 

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