Le Maroc et l’Angola se sont quittés sur un 0-0, samedi à Johannesburg, une partie équilibrée et peu spectaculaire qui place les quatre équipes du groupe A de la CAN-2013 à égalité, après le même nul vierge produit par le match précédent, Afrique du Sud/Cap-Vert.
Il a plu dru sur la métropole sud-africaine samedi, mais pas des buts. Et la CAN version 2013 patine donc d’entrée…
Le Maroc, qui comptait avant le match quatre victoires et un nul dans les confrontations contre son adversaire, a plutôt dominé la première période, et l’Angola a relevé la tête en seconde.
Ce sont d’ailleurs les Palancas negras qui se sont procurés la meilleure occasion du match, lorsque Lamyaghri commettait une énorme faute de mains en relâchant un ballon anodin que Guilherme, à peine entré en jeu et surpris, expédiait à ras du poteau (47e).
Deuxième sueur froide dans la foulée pour les Lions de l’Atlas quand El Kaoutari déviait un centre vers son but, mais pas de boulette réitérée de la part de son gardien cette fois (53e). Ni sur cette belle frappe tendue de Mateus (88e).
Le sélectionneur marocain avait aligné une équipe sans Chafni ni Belghazouani (entré pour les dix dernières minutes), qui étaient incertains, et surtout privée de Belhanda, qui était pourtant remis de son élongation. L’attaque était confiée au trio Amrabat-El Hamadaoui-Assaidi, qui n’a pu perforer l’arrière-garde angolaise.
Belhanda est cependant entré à la 54e minute, sans pouvoir vraiment imprimer sa marque sur la partie, peut-être encore un peu court physiquement. Le meneur montpelliérain a même été averti (77e). Derrière lui, Hermach a fait de l’abattage et contrarié les plans lusophones.
Manucho, capitaine et fer de lance des Palancas negras, s’est déployé sur le front de l’attaque pour finalement rendre une copie moyenne, surtout quand on sait qu’il a pris un carton jaune (35e) et manqué le cadre sur un renvoi du gardien adverse, alors qu’il y avait le feu dans la défense marocaine (84e). Ou quand il gêne la tête décroisée de Guilherme (89e).
Bref. Frustrant.
AFP