Les syndicats et les exploitants des mines sont parvenus lundi à un nouvel accord, devant être signé jeudi, en vue de mettre fin à une série de grèves sauvages des ouvriers des mines d’or, a annoncé la Chambre des Mines, qui représente les employeurs dans ce secteur d’activité.
« Les parties ont donné leur accord de principe au contenu d’un accord qu’ils ont l’intention de signer jeudi », a fait savoir la Chambre des Mines dans un communiqué.
Les détails de cet accord n’ont toutefois pas été fournis.
Il y a une semaine, des pourparlers sous l’égide de la Chambre des Mines pour que cessent les arrêts de travail dans les mines d’or avaient abouti à une impasse après que les mineurs eurent refusé une proposition révisée d’augmentation de salaires.
AngloGold Ashanti, troisième producteur mondial d’or, a emboîté le pas lundi aux autres groupes miniers dont l’activité en Afrique du Sud est entravée par des grèves sauvages, menaçant de licencier les grévistes s’ils ne revenaient pas travailler d’ici à mercredi.
Environ 24.000 mineurs ont progressivement débrayé chez AngloGold Ashanti depuis le 21 septembre, encouragés par l’exemple des mines de platine, où les premières perturbations ont eu lieu en août autour de Rustenburg (nord), les mineurs exigeant des salaires supérieurs à ceux négociés par leur syndicat national, le NUM.
La directrice générale du groupe minier Anglo American, Cynthia Carroll, a, de son côté, appelé au rétablissement de l’ordre en Afrique du Sud, dans une interview accordée à la presse lundi, la première depuis le début des violentes grèves qui touchent les mines depuis août et ont fait 50 morts.
AFP