Au moins six hommes ont été tués, parmi lesquels cinq assaillants dont les corps ont été vus par un journaliste de l’AFP, lors de l’assaut dimanche d’une caserne de l’armée à Bissau, capitale de la Guinée-Bissau où un coup d’Etat avait eu lieu le 12 avril.
Le sixième mort est une sentinelle en position devant la caserne, tuée par le chef du commando ayant mené l’assaut, le capitaine Pansau N’Tchama, qui lui a ensuite pris son arme, a affirmé à l’AFP une autre sentinelle qui a eu la vie sauve et a formellement reconnu le capitaine N’Tchama.
Lui-même membre de l’unité d’élite de l’armée de terre des « Bérets rouges » dont la caserne proche de l’aéroport de Bissau a été attaquée dimanche à l’aube, le capitaine Tchama est récemment rentré du Portugal où il était en formation militaire depuis juillet 2009.
Il était déjà le chef d’un commando qui avait assassiné en mars 2009 le président de la République Joao Bernardo Vieira, quelques heures après l’assassinat du chef d’état-major des forces armées, Batista Tagmé Na Waie.
L’assaut contre la caserne des « Bérets rouges » dimanche a été repoussé après environ une heure d’échanges de tirs et le capitaine N’Tchama et les hommes de son commando, dont le nombre reste inconnu, sont en fuite et activement recherchés par l’armée.
AFP