L’ancien Premier ministre égyptien et candidat malheureux à la présidence Ahmad Chafiq, qui se trouve aux Emirats arabes unis, va être jugé en Egypte pour une nouvelle affaire de corruption, a indiqué une source judiciaire dimanche. M. Chafiq et dix autres personnes, dont Tawfik Assi, l’actuel président de la compagnie Egyptair, ont été convoqués devant une cour pénale pour corruption au sein du ministère de l’Aviation civile, selon cette source. La date du procès n’a pas été précisée.
Nommé Premier ministre fin janvier 2011 par le président Hosni Moubarak, peu de jours avant la chute de ce dernier, M. Chafiq avait auparavant été ministre de l’Aviation civile.
Candidat à la présidence de la République, il a quitté l’Egypte pour les Emirats arabes unis après sa défaite face à l’islamiste Mohamed Morsi au printemps dernier.
Le 11 septembre, la justice égyptienne avait déjà ordonné son arrestation pour qu’il soit traduit devant une cour pénale dans une autre affaire de corruption liée à une cession de terrain aux deux fils de l’ancien chef d’Etat, Alaa et Gamal Moubarak. Là non plus, la date du procès n’est pas connue.
M. Chafiq figure depuis août sur une liste de personnes pouvant être arrêtées à leur entrée en Egypte ou interdites de quitter le territoire, une procédure que l’ex-candidat à la présidentielle a qualifiée de « politique ».
Le procureur général égyptien Abdel Méguid Mahmoud avait aussi demandé à ce que des démarches soient entreprises pour que M. Chafiq soit placé sur la liste des personnes recherchées par Interpol.
Le bureau du procureur a précisé qu’il n’y avait pas de convention d’extradition entre les Emirats et l’Egypte. S’il refuse de revenir dans son pays, M. Chafiq sera jugé par contumace.
Nommé Premier ministre fin janvier 2011 par le président Hosni Moubarak, peu de jours avant la chute de ce dernier, M. Chafiq avait auparavant été ministre de l’Aviation civile.
Candidat à la présidence de la République, il a quitté l’Egypte pour les Emirats arabes unis après sa défaite face à l’islamiste Mohamed Morsi au printemps dernier.
Le 11 septembre, la justice égyptienne avait déjà ordonné son arrestation pour qu’il soit traduit devant une cour pénale dans une autre affaire de corruption liée à une cession de terrain aux deux fils de l’ancien chef d’Etat, Alaa et Gamal Moubarak. Là non plus, la date du procès n’est pas connue.
M. Chafiq figure depuis août sur une liste de personnes pouvant être arrêtées à leur entrée en Egypte ou interdites de quitter le territoire, une procédure que l’ex-candidat à la présidentielle a qualifiée de « politique ».
Le procureur général égyptien Abdel Méguid Mahmoud avait aussi demandé à ce que des démarches soient entreprises pour que M. Chafiq soit placé sur la liste des personnes recherchées par Interpol.
Le bureau du procureur a précisé qu’il n’y avait pas de convention d’extradition entre les Emirats et l’Egypte. S’il refuse de revenir dans son pays, M. Chafiq sera jugé par contumace.
AFP