lundi, décembre 23, 2024
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Canada: l'auteur présumé de la fusillade de Montréal inculpé de meurtre

Canada: l'auteur présumé de la fusillade de Montréal inculpé de meurtre

L’auteur présumé de la fusillade de Montréal qui a fait un mort et un blessé dans la nuit de mardi à mercredi, en marge du discours de victoire électorale des indépendantistes québécois, a été inculpé jeudi de meurtre avec préméditation et de trois tentatives de meurtre.

Richard Henry Bain, 61 ans, a comparu brièvement devant un tribunal de Montréal pour se faire signifier au total 16 chefs d’accusation et la date de la prochaine audience, le 11 octobre.

La procureure Eliane Perreault a précisé que les accusations pour tentative de meurtre concernaient le policier qui avait arrêté le tireur et que ce dernier avait visé avec son arme et deux autres personnes, dont celle qui a été blessée.

Ni l’accusation ni l’avocate du suspect, Me Elfriede Duclervil, n’ont demandé pour le moment qu’il subisse une expertise psychiatrique. Au moment de son arrestation, à proximité du Métropolis, la salle de concert où avait lieu le rassemblement des indépendantistes, le sexagénaire anglophone avait crié « Les Anglais se réveillent ».

L’état de santé de Bain, qui avait été hospitalisé mercredi suite à un malaise, a été jugé suffisamment bon pour qu’il puisse comparaître jeudi.

Au stade actuel de l’enquête, Bain n’est pas poursuivi pour tentative d’attentat contre la Première ministre élue Pauline Marois, a indiqué la procureure. Le discours de Mme Marois avait été interrompu par la fusillade.

Les autres chefs d’accusation retenus pour le moment contre lui portent entre autres sur la possession d’armes prohibées, dont deux ont été saisies sur lui, trois dans son véhicule garé à proximité et d’autres à son domicile, et sur des faits d’incendie volontaire.

Au total, Bain, qui est propriétaire d’une entreprise de services de chasse et de pêche, possédait 22 armes enregistrées et une non-enregistrée. C’est l’état de plusieurs de ses armes –le nombre de munitions détenues et le fait qu’elles étaient chargées– qui constitue un délit, a expliqué Mme Perreault.

De son côté, Me Duclervil a expliqué qu’elle n’avait eu jusqu’à présent qu’une très brève conversation avec son client et qu’elle allait s’entretenir avec lui plus longuement dans la journée.

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