mercredi, avril 24, 2024
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Maroc: la cérémonie de clôture des jeunes islamistes du PJD interdite

Maroc: la cérémonie de clôture des jeunes islamistes du PJD interdite

La cérémonie de clôture du congrès de la jeunesse du Parti islamiste justice et développement (PJD), au pouvoir au Maroc, prévue samedi à Tanger (nord), a été interdite par les autorités pour « raisons de sécurité », a indiqué à l’AFP l’un des responsables des jeunes PJD.

« Hier (vendredi) vers 22H00 (21H00 GMT), un responsable des autorités locales nous a délivré un document interdisant cette cérémonie qui devait avoir lieu sur la place des Nations unies », dans le centre-ville de Tanger, a indiqué ce dirigeant, Khalid Bougueri, joint par téléphone.

Contacté par l’AFP, un responsable du ministère de l’Intérieur, qui a requis l’anonymat, a confirmé l’interdiction, précisant que cette décision avait été prise dans un « souci de sécurité et de maintien de l’ordre ».

Plus de 2.000 jeunes du PJD sont réunis depuis une semaine à Tanger et le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, également à la tête du PJD, dont la venue « n’était pas inscrite au programme », devait « prononcer un mot » lors de la cérémonie de clôture, selon M. Bougueri.

Lors de ce congrès, les jeunes islamistes ont vivement critiqué les relations entre M. Benkirane et l’entourage du roi, accusé de faire de l’ombre au gouvernement.

« Je crains que la décision des autorités soit un acte de vengeance contre les travaux de ce congrès », a affirmé à l’AFP Abdelali Hamiddine, l’un des dirigeants du PJD qui a confirmé que la présence de M. Benkirane « était attendue » samedi à Tanger.

« C’est une humiliation pour notre parti et il ne faut pas rester les bras croisés », a renchéri Abdelaziz Aftati, un député du parti islamiste.

M. Benkirane a été nommé chef du gouvernement par le roi Mohammed VI en janvier, à la suite de la victoire historique de son parti aux législatives de novembre 2011 organisées dans le sillage du Printemps arabe.

Une nouvelle Constitution renforçant certains pouvoirs du chef du gouvernement, tout en maintenant la prééminence politique et religieuse du roi, avait été adoptée en juillet 2011. 

AFP 

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