Certaines mosquées tunisiennes aux mains d’islamistes radicaux appellent les jeunes à « aller au jihad » en Syrie contre le régime de Bachar al-Assad, a reconnu vendredi un responsable du ministère tunisien des Affaires religieuses. « C’est un problème et nous sommes en train de chercher des solutions », a déclaré lors d’un point de presse Ahmed Bergaoui, un responsable du ministère, interrogé sur les imams qui appellent les jeunes tunisiens à aller se battre en Syrie.
Selon des estimations officielles, quelque 400 mosquées sont tombées sous la coupe de radicaux depuis la révolution en Tunisie qui compte environ 5.000 lieux de culte.
Jeudi soir, le ministre de l’Intérieur Ali Larayedh avait aussi évoqué cette question, sans fournir de chiffres sur le nombre de jeunes concernés.
« Nous déplorons que des jeunes s’engagent dans de mauvaises aventures. Certains ont été tués, d’autres emprisonnés, d’autres continuent de combattre en Syrie. Nous suivons ces choses de près », a-t-il déclaré en marge d’une réunion avec le chef du gouvernement libyen Abdel Rahim Al-Kib.
L’ambassadeur syrien près l’ONU, Bachar Jaafari, a évoqué le 10 mai la présence de « terroristes étrangers » en Syrie. Il a assuré que son gouvernement possédait les confessions enregistrées de « 26 terroristes dont certains affiliés à Al-Qaïda », précisant qu’il s’agissait pour la plupart de Tunisiens et de Libyens, plus un Palestinien et un Jordanien.
La Syrie est en proie depuis le 15 mars 2011 à une révolte populaire contre le régime de Bachar al-Assad qui s’est militarisée au fil des mois face à la répression.
Plus de 12.000 personnes, en grande majorité des civils tués par les troupes gouvernementales, ont péri en 14 mois, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Depuis l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu le 12 avril, les violences ont fait plus de 900 morts.
Lors de son point de presse, M. Bergaoui a également évoqué le pèlerinage à la Mecque, effectué par 30.000 Tunisiens chaque année.
« Cette année, l’Arabie Saoudite est devenue très rigide et ne veut plus accorder de visas aux jeunes de moins de 35 ans, après avoir contasté que de nombreux jeunes restent sur son territoire, soit pour travailler soit pour rejoindre le jihad », a-t-il déclaré.
« Ces jeunes doivent répondre de leurs actes devant l’Arabie Saoudite, soucieuse de combattre le terrorisme », a-t-il ajouté.
Selon des estimations officielles, quelque 400 mosquées sont tombées sous la coupe de radicaux depuis la révolution en Tunisie qui compte environ 5.000 lieux de culte.
Jeudi soir, le ministre de l’Intérieur Ali Larayedh avait aussi évoqué cette question, sans fournir de chiffres sur le nombre de jeunes concernés.
« Nous déplorons que des jeunes s’engagent dans de mauvaises aventures. Certains ont été tués, d’autres emprisonnés, d’autres continuent de combattre en Syrie. Nous suivons ces choses de près », a-t-il déclaré en marge d’une réunion avec le chef du gouvernement libyen Abdel Rahim Al-Kib.
L’ambassadeur syrien près l’ONU, Bachar Jaafari, a évoqué le 10 mai la présence de « terroristes étrangers » en Syrie. Il a assuré que son gouvernement possédait les confessions enregistrées de « 26 terroristes dont certains affiliés à Al-Qaïda », précisant qu’il s’agissait pour la plupart de Tunisiens et de Libyens, plus un Palestinien et un Jordanien.
La Syrie est en proie depuis le 15 mars 2011 à une révolte populaire contre le régime de Bachar al-Assad qui s’est militarisée au fil des mois face à la répression.
Plus de 12.000 personnes, en grande majorité des civils tués par les troupes gouvernementales, ont péri en 14 mois, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). Depuis l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu le 12 avril, les violences ont fait plus de 900 morts.
Lors de son point de presse, M. Bergaoui a également évoqué le pèlerinage à la Mecque, effectué par 30.000 Tunisiens chaque année.
« Cette année, l’Arabie Saoudite est devenue très rigide et ne veut plus accorder de visas aux jeunes de moins de 35 ans, après avoir contasté que de nombreux jeunes restent sur son territoire, soit pour travailler soit pour rejoindre le jihad », a-t-il déclaré.
« Ces jeunes doivent répondre de leurs actes devant l’Arabie Saoudite, soucieuse de combattre le terrorisme », a-t-il ajouté.
AFP