Un journaliste néo-zélandais travaillant pour le Sunday Times a été libéré la semaine dernière après 25 jours de détention au Zimbabwe dans des conditions très éprouvantes, a révélé dimanche le quotidien dominical britannique. Robin Hammond, 36 ans, avait été arrêté le 16 avril dernier à 580 kilomètres au sud de la capitale Harare, à la frontière sud-africaine.
Le photographe, qui a reçu plusieurs prix pour son travail pour le Sunday Times, était entré au Zimbabwe sans s’accréditer, de peur d’être refoulé. Il souhaitait faire un reportage sur la crise humanitaire dans le pays et les réfugiés fuyant vers l’Afrique du Sud.
Selon son témoignage, publié dimanche dans le dominical, il a été jeté dans une cellule bondée de la prison de Beit Bridge, avec 38 autres prisonniers en sous-vêtements, dont des adolescents, et un seul trou dans le sol de la cellule pour leurs besoins.
Les couvertures étaient couvertes de poux. « Je me suis senti vulnérable, impuissant, désespéré, à la merci d’un système où les lois sont détournées en faveur de la politique et les droits de l’homme régulièrement bafoués », a-t-il dit au journal.
La police a tenté de lui faire avouer qu’il travaillait illégalement comme journaliste, par diverses intimidations, comme en battant ses co-détenus sous ses yeux.
Transféré à Harare au bout de deux semaines, il a finalement été libéré la semaine dernière grâce à l’intervention de deux ONG, selon le Sunday Times.
« C’était comme si je m’étais trouvé dans l’une des mes photos », a témoigné le journaliste, qui a notamment fait des reportages sur les enfants soldats détenus dans des conditions épouvantables au Soudan.
Les médias sont très encadrés depuis une dizaine d’années au Zimbabwe.
Des journaux ont dû fermer, tandis que des journalistes locaux ont été harcelés et que le pays a interdit de séjour les correspondants permanents étrangers.
Les autorités imposent aux journalistes étrangers de s’accréditer impérativement, une autorisation qui peut être difficile à obtenir.
Le photographe, qui a reçu plusieurs prix pour son travail pour le Sunday Times, était entré au Zimbabwe sans s’accréditer, de peur d’être refoulé. Il souhaitait faire un reportage sur la crise humanitaire dans le pays et les réfugiés fuyant vers l’Afrique du Sud.
Selon son témoignage, publié dimanche dans le dominical, il a été jeté dans une cellule bondée de la prison de Beit Bridge, avec 38 autres prisonniers en sous-vêtements, dont des adolescents, et un seul trou dans le sol de la cellule pour leurs besoins.
Les couvertures étaient couvertes de poux. « Je me suis senti vulnérable, impuissant, désespéré, à la merci d’un système où les lois sont détournées en faveur de la politique et les droits de l’homme régulièrement bafoués », a-t-il dit au journal.
La police a tenté de lui faire avouer qu’il travaillait illégalement comme journaliste, par diverses intimidations, comme en battant ses co-détenus sous ses yeux.
Transféré à Harare au bout de deux semaines, il a finalement été libéré la semaine dernière grâce à l’intervention de deux ONG, selon le Sunday Times.
« C’était comme si je m’étais trouvé dans l’une des mes photos », a témoigné le journaliste, qui a notamment fait des reportages sur les enfants soldats détenus dans des conditions épouvantables au Soudan.
Les médias sont très encadrés depuis une dizaine d’années au Zimbabwe.
Des journaux ont dû fermer, tandis que des journalistes locaux ont été harcelés et que le pays a interdit de séjour les correspondants permanents étrangers.
Les autorités imposent aux journalistes étrangers de s’accréditer impérativement, une autorisation qui peut être difficile à obtenir.
AFP